Témoignage du Dr Amine Umlil, ex membre du Comité scientifique permanent de pharmacovigilance de l’ANSM :
« ...J’en ai démissionné en juin, les engagements de ʺremise à plat du systèmeʺ n’ayant pas été tenus.
...La règle officielle en pharmacovigilance, rappelée dans les premiers rapports sur les vaccins covid, est celle-là :
ʺL’analyse des cas déclarés prend en compte les données cliniques, chronologiques, sémiologiques, et pharmacologiques.
Elle peut conduire à écarter la responsabilité du vaccin dans la survenue d’un évènement indésirable observé dès lors qu’une autre cause, certaine, est mise en évidence.ʺ (Rapport ANSM du 28.01.2021, p.4.
Prenons l’exemple des décès survenus juste après la vaccination des personnes de + de 75 ans par les vaccins Pfizer et Moderna. La cause du décès n’est pas identifiée.
En conséquence, lorsque l’ANSM écrit dans ce même rapport :
ʺAprès analyse des éléments transmis, au regard du terrain de ces patients, des circonstances de décès, et des connaissances actuelles sur le vaccin, rien ne conduit à conclure que ces décès sont en lien avec la vaccinationʺ simplement parce que ces personnes avaient des comorbidités est un abus de langage et ne correspond pas aux faits.
Évidemment, les personnes notamment en EHPAD [établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes] ont en grande majorité des comorbidités.
Ce n’est pas suffisant pour affirmer qu’il n’y a pas de lien.
Selon moi, la vraie formulation devrait être celle-là, selon la règle rappelée par l’ANSM elle-même :
ʺAprès analyse des éléments transmis, au regard du terrain de ces patients, des circonstances de décès, et des connaissances actuelles sur le vaccin, rien ne permet de conclure que ces décès ne sont pas en lien avec la vaccination, car aucune autre cause certaine n’a été mise en évidence.ʺ
Cette différence entre la règle et son application par l’ANSM est inacceptable..... »