On comprend parfaitement ce que vous voulez dire en gros, de même qu’il n’est pas difficile non plus d’y adhérer.
Certaines phrases cependant son malheureuses.
Ici par exemple, : « [...] ce qui fait la différence entre un précaire qui s’en sort et les autres, ce sont ses qualités morales : ponctualité, responsabilité, respect des engagements, capacité à dire non parfois. »
Parce qu’elles omettent des accidents de la vie autrement plus graves que ceux que vous évoquez. J’ai nommé les maladies mentales (dépressions, psychoses, sénilité, idiotie, etc...), les handicaps physiques (suite à AVP, accident domestique, attentat, maladie...), et j’en passe.
Et là : « En effet la vie spirituelle commence avec l’exercice d’au moins une vertu, par exemple la persévérance dans l’effort, la rigueur, l’honnêteté.
Chacune de ces vertus permet d’accéder à un emploi peu qualifié, et plus on possède de ces vertus, plus on est capable d’occuper un poste à responsabilité. »
Parce que cela signifie que
- soit vous considérez que tous vos responsables, qu’ils soient politiques (les gouvernants), professionnels (votre hiérarchie, la Justice et le droit, la police et les lois, etc...), ou spirituels (le clergé ou autre) possèdent ces vertus — auquel cas vous seriez essentiellement un conformiste respectant le système dans ce qu’il est, dans ce qu’il dit et dans ce qu’il fait...
- soit vous êtes un mal-voyant ou un utopiste.
Il vous faudrait par ailleurs définir votre sociétaire. Parce que lorsqu’il s’agit de l’actionnaire d’une société, alors il devient — du moins à mon sens — tout à fait comparable à celui que vous nommez l’allocataire.