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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Les zombies de l’État providence

Les zombies de l’État providence

L'Etat providence et ses allocations sont parfois un parachute indispensable lors des accidents de la vie. Mais poussée trop loin, jusqu'à l'assistanat, cette politique est contre-productive et appauvrit les bénéficiaires, la société, sans parler des contributeurs.

Le virus du zombie se répand, y avez-vous succombé ?

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image pixabay

Les zombies se multiplient

J'ai bénéficié durant une partie de ma vie des largesses de l'État providence et il peut paraître bien ingrat de le critiquer aujourd'hui. D'un autre coté je peux en parler en connaissance de cause.

Il y a de bonne raison de penser que l'État providence est devenu un danger, y compris pour ses bénéficiaires 

Le moteur de nos sociétés, son carburant est issu de la créativité et des qualités morales des individus. J'appelle ce carburant "énergie spirituelle". C'est une énergie potentiellement inépuisable mais qui nécessite d'entretenir le sens de la responsabilité de chacun.

En caricaturant, une personne qui perd la source de l'énergie vitale devient un mort-vivant, et ça n'est pas pour rien que le personnage du zombie est si populaire aujourd'hui.

 

Du sociétaire à l'allocataire

L'État providence agit sur les sociétaires comme un virus qui sape leur énergie vitale et se répand de proche en proche.

Lorsque un sociétaire reçoit une allocation sans contrepartie, il cesse de puiser dans ses ressources naturelles de bonne volonté. Il n'a plus à faire appel à une saine discipline, il n'a même plus à se comporter respectueusement envers ceux qui pourvoient eux-mêmes à leurs besoins sans l'aide de l'État.

J'ai connu cette situation et je me rappelle mon désarroi de n'avoir aucune raison de gagner ma vie. Je n'étais ni tiré vers le haut, ni poussé par la nécessité. L'effet est dévastateur sur un jeune, surtout si sa scolarité et son éducation ne lui ont pas donné le gout de l'effort.

Le sociétaire devient un allocataire. Il n'est pas porté à remettre ne question l'État providence. Son mode de vie épuise progressivement sa propre énergie spirituelle. Et par contagion, il devient un poids pour son entourage et épuise l'énergie de son conjoint, de ses amis, de ses enfants.

 

Les sources d'énergie spirituelle

Cette énergie spirituelle perdue est compensée par celle apportée par les personnes qui ne sont pas allocataires et possèdent un accès à la vie spirituelle. Ces personnes se font une fierté de ne pas dépendre de l'État et fournissent par leur travail ou leur exemple de vie moins matérialiste, des ressources aux allocataires.

Je note que le travail rémunéré n'est pas la seule forme d'énergie spirituelle. En effet, on va le voir, une personne qui est tournée vers l'esprit et non vers la matière, même si elle ne travaille pas, consommera moins de ressources et incitera ses proches à se contenter de peu. 

Cela est possible même si la personne ne travaille pas ou travaille peu ou s'investit bénévolement dans le milieu associatif.

 

Les conséquences individuelles

La sagesse occidentale décrit être humain équilibré est ordonné suivant trois niveaux de vie : la vie biologique est harmonisée par la vie psychologique qui est stabilisée par la vie spirituelle.

Lorsqu'une personne est alignée avec sa nature humaine profonde, ses besoins psychologiques et matériels sont moins nombreux. 

A l'inverse, une carence en spiritualité entraîne une sensation désagréable de vide intérieur, la personne va rechercher des compensations dans les deux autres niveaux de vie.

Dans le niveau biologique avec des excès en tout genre : boisson, nourriture, tabac et autres substances, sommeil, stimulation génitale.

Dans le niveau psychologique, l'individu va se tourner vers la recherche de sensations fortes, les plaisirs psychologiques. Il va s'agir d'excès de sentimentalité, d'excès de parole, de soin de l'apparence et de l'apparat. Il souhaite 'en imposer' par l'aspect extérieur et visible de son existence. De nos jours ces phénomènes sont reportés sur les univers virtuels : jeux vidéos et réseaux sociaux.

 

Conséquences collectives

Par l'impôt, l'énergie spirituelle des sociétaires se déverse chez les allocataires. Est-ce que cette situation est durable ?

Dans un sens elle l'est du côté des sociétaires car l'énergie spirituelle semble ne pas avoir de limites. Elle se renouvelle à mesure que le sociétaire y fait appel, par des dispositions morales appropriées.

Par contre, du côté des allocataires, la situation n'est pas la même. Une fois coupé des sources de l'énergie spirituelle, il est difficile de se reconnecter. Les sources de l'énergie sont les valeurs et les vertus que les allocataires ne peuvent plus développer dans leur situation d'assistanat.

Pas facile d'être un zombie !

 

Point de blocage

La survie de l'État providence devrait être lié à la proportion entre sociétaire et allocataire, et à la capacité de pouvoir passer d'une catégorie à l'autre.

Si un sociétaire devient pour un temps un allocataire, la quantité d'énergie (et d'argent) diminue. Pour se maintenir, l'État providence doit inciter les allocataires à devenir des sociétaires. Mais le peut-il ?

Il ne peut pas compter sur les ressources biologiques ou psychologiques qui sont épuisées par le besoin de compensation qu'on a évoqué lorsqu'un individu est coupé de la spiritualité. Les allocataires deviennent plus facilement dépendants ou malades.

Et si l'allocataire nie l'existence du niveau spirituel, il ne lui reste aucune voie vers l'autonomie. Il est incapable des deux seules démarches qui pourraient refaire de lui un sociétaire : 

  • diminuer ses besoins physiologiques et psychologiques 
  • augmenter ses ressources par un travail non qualifié. 

 

Un travail de zombie

Le travail non qualifié est souvent la seule activité qui soit disponible à une personne qui ne possède aucune vie spirituelle.

En effet la vie spirituelle commence avec l'exercice d'au moins une vertu, par exemple la persévérance dans l'effort, la rigueur, l'honnêteté.

Chacune de ces vertus permet d'accéder à un emploi peu qualifié, et plus on possède de ces vertus, plus on est capable d'occuper un poste à responsabilité.

Et ce poste sera éventuellement mieux rémunéré, mais surtout mieux considéré moralement. Et cette considération morale est une forme de rémunération au plan spirituel.

 

Mettre fin à l'épidémie

J'ai eu la chance d'avoir des amis bienveillants qui m'ont fait comprendre qu'il n'est pas normal de rester dans l'assistanat. Et quand je faisais état de mes difficultés un ami m’a dit "si c’était facile, tout le monde le ferait".

Ce qui m'a surpris c'est à quel point il a été facile de trouver du travail à chaque fois que j'ai fait l'effort d'en chercher. C'est lorsqu'on est menacé qu'on trouve en nous les ressources pour s'en sortir, qu'on exploite le moindre avantage, qu'on accepte le moindre petit boulot.

De petit boulot en petit boulot, j'ai pu bénéficier de formations, j'ai évolué, j'ai rechuté, puis je me suis relevé. 

J'ai côtoyé d'autres zombies et j'ai vérifié que ce qui fait la différence entre un précaire qui s'en sort et les autres, ce sont ses qualités morales : ponctualités, responsabilité, respect des engagements, capacité à dire non parfois.

Pour mettre fin à l'épidémie de mort sociale, il faudrait qu'une personne bienveillante nous fasse comprendre qu'il n'est pas normal de rester dans l'assistanat. Et si ça ne suffit pas, il faudra mettre fin aux allocations. La solidarité est l’aide ponctuelle qu’on apporte à une personne en difficulté, et aujourd’hui l’aide dont beaucoup de jeunes ont besoin c’est d’un coup de pied bienveillant dans le postérieur.


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Réagissez à l'article

23 réactions à cet article    


  • tashrin 6 octobre 2021 15:30

    Conclusion un peu trop simpliste et paternaliste à mon gout (un ptit coté boomer) mais l’analyse est intéressante


    • Albert123 6 octobre 2021 15:38

      « Aides toi et le ciel t’aidera » et « Charité bien ordonnée commence par soi même » vous meneront bien plus loin que toutes les inepties progressistes anoner par les détraqués de France Inter.


      • Clark Kent Docteur Faustroll 6 octobre 2021 16:32

        appeler « état-providence » un système qui organise le chômage, c’est carrément de la provocation !


        • ZenZoe ZenZoe 6 octobre 2021 17:02

          Si certains boulots étaient mieux payés, il y aurait plus de candidats.

          Et si faisait moins de saupoudrage et si les aides ne se perdaient pas en route dans plein de poches, les précaires pourraient mieux s’en sortir.

          Et si on n’assommait pas les petits patrons de taxes, cotisations et impôts divers, ils pourraient se permettre d’embaucher et de mieux payer.


          • malhorne malhorne 6 octobre 2021 17:17

            parlons aussi des 50 milliards de fraudes sociales !!


            • zygzornifle zygzornifle 7 octobre 2021 08:54

              @malhorne

               Chuuuut, c’est un secret d’état et il y a chat perché on risquerait de se retrouver avec un procès pour racisme .... 


            • TSS (...tologue) 7 octobre 2021 13:47

              @malhorne
              les fraudes sociales c’est du pipi de chat à coté de l’evasion fiscale... !!


            • sylvain sylvain 6 octobre 2021 17:31

              Chacune de ces vertus permet d’accéder à un emploi peu qualifié, et plus on possède de ces vertus, plus on est capable d’occuper un poste à responsabilité.

              Et ce poste sera éventuellement mieux rémunéré, mais surtout mieux considéré moralement. Et cette considération morale est une forme de rémunération au plan spirituel.


              bien sur oui. Les gens commencent avec des travails de merde, puis a force d’effort et de persévérance ils finissent tout en haut ! c’est une évidence.

              C’est d’ailleurs pour ça que « l’ascenseur social » marche si bien chez nous ! Tous les travailleurs se retrouvent tout en haut en fin de carrière parce qu’ils ont bien donnés. Au bangladesh ils travaillent 16 heures par jour depuis des décennies déja. Pour le moment ils restent en bas, histoire d’emmagasiner le plus de bon points ! Je vous dis pas quand ils vont décider de monter, on verra même plus leurs fesses !


              • titi titi 6 octobre 2021 22:22

                @sylvain

                « Pour le moment ils restent en bas, histoire d’emmagasiner le plus de bon points ! »
                le PIB par habitant du Bangladesh a été multiplié par 5 en 20 ans.
                le revenu moyen également.

                Donc c’est pas la panacée, mais les choses s’améliorent.


              • xenozoid Xenozoid 6 octobre 2021 22:25

                @titi

                ce n’est pas parceque le bengladesh a 5 x plus de riches que les 5 x plus de pauvres sont heureux


              • titi titi 7 octobre 2021 00:13

                @Xenozoid

                Rien n’indique le contraire non plus.


              • zygzornifle zygzornifle 7 octobre 2021 08:55

                @Xenozoid

                C’est la dèche au Bengladesh ...


              • sylvain sylvain 7 octobre 2021 19:00

                @titi
                Donc c’est pas la panacée, mais les choses s’améliorent.


                ca ne veut pas dire grand chose.
                Premièrement parce que le PIB mesure ce que l’on dépense, ce qui ne correspond pas a la richesse disponible, particulièrement dans les pays ou il y a de l’autosuffisance
                Et puis surtout ça ne dit rien de la distribution. La france a quasi doublé son PIB en 20 ans. Je pense que si vous dites a un français qui fait partie des 50% les plus pauvres que son pouvoir d’achat a doublé ces 20 dernières années soit il vous met un pain, soit il est mort de rire . Choisissez en un qui a le sens de l’humour ( c’est de plus en plus rare, méfiez vous)


              • xenozoid Xenozoid 8 octobre 2021 18:13

                @titi

                Rien n’indique le contraire non plus.

                rien indique que les riches sont 5 X plus heureux


              • sylvain sylvain 6 octobre 2021 17:45

                C’est lorsqu’on est menacé qu’on trouve en nous les ressources pour s’en sortir, qu’on exploite le moindre avantage, qu’on accepte le moindre petit boulot


                Dans tête de turc, gunter wallraff nous montre a quel point vous avez raison ! C’est un journaliste allemand qui se fait passer pour un turc, il fait tous les boulots les plus dégueulasse, il met sa santé en danger pour faire son reportage. A la fin on lui propose un super contrat . Il s’agit d’aller nettoyer une partie des réacteurs nucléaires que les robots ne peuvent pas atteindre. Il a une super paye et en plus après on lui offre un billet pour retourner en turquie avec une prime pour y rester !

                Beaucoup de ses « collègues » turcs sont enthousiastes ! ils exploitent le moindre avantage, ils acceptent le moindre petit boulot. Ils trouvent en eux les ressources pour s’en sortir !

                Gunter lui arrête ici son expérience . Comme en réalité c’est un allemand plutot aisé il évite de crever d’un cancer dans les 2 ans. On est en train de sortir un doc sur le livre de gunther, ses collègues turcs qui ont acceptés sont sans doutes morts pour la plupart .Alors qui exploite le moindre avantage ??


                • Yann Esteveny 6 octobre 2021 21:15

                  Message à l’auteur,

                  Vous avez bien saisi la perversité de ce concept d’État-Providence tel qu’il nous est vendu. Une caste dans le Régime assoit sa domination par la promotion de fausses valeurs pour la masse.

                  Le Revenu Universel est ainsi un piège aux paresseux qui abandonneront leur autonomie pour se soumettre à l’État qui se donnera le nom d’« État-Providence ». Un Etat n’est pas providentiel lorsqu’il empêche l’individu de gagner son autonomie et sa dignité. C’est le contraire de la Providence.

                  Un État doit promouvoir les qualités morales des individus. L’Église a joué ce rôle en France et en Europe pendant des siècles. Pourquoi croyez-vous que le Régime sape depuis longtemps cette institution ?

                  Respectueusement


                  • zygzornifle zygzornifle 7 octobre 2021 08:51

                    Le problème ce n’est pas de distribuer des allocs il en faut.

                    Le problème c’est le contrôle des bénéficiaires, qui a réellement droit et a quoi et qui magouille, quand on voit qu’il y a plus de cartes vitale que d’assurés, que des morts touchent encore leur retraite que certains ont des dizaines de gosses etc ....

                    Ha on ne peut pas y toucher sous peine de se faire défoncer par la gauche et les assoces vivant grassement des subventions données par un état mou du genoux sur ce sujet a moins que Zemmour devienne président ....


                    • wagos wagos 7 octobre 2021 12:31

                      Rien qu’à la Caisse des Allocs de Melun dans le 77, la foule de mouquères avec 10 gosses et encore en cloque ...

                      Et le mari qui attend sa bonne femme en Mercedes dans le parking du Mac Do en face ...


                      • Parrhesia Parrhesia 7 octobre 2021 14:02

                         >>> Chacune de ces vertus permet d’accéder à un emploi peu qualifié, et plus on possède de ces vertus, plus on est capable d’occuper un poste à responsabilité. <<<


                        C’est à la fois vrai et logique, mais malheureusement, pas entièrement !

                        Car d’un autre côté, s’il est en effet exact que ces vertus permettent d’accéder plus facilement à des emplois plus qualifiés, elles ne peuvent le faire que dans la mesure où les offres d’emplois sont accessibles, les activités correspondantes n’ayant pas été expédiées en Chine ou ailleurs !!!

                        Or ce frein majeur à l’emploi et à la vertu n’est pas suffisamment dénoncé ni efficacement combattu par un protectionnisme approprié.

                        Mais... Bonne journée à vous, quoi qu’il en soit.


                        • sylvain sylvain 7 octobre 2021 14:53

                          une question qui manque cruellement dans les nombreux textes sur ce sujet : Qu’est ce qui fait que quelqu’un a envie de participer a la société ?? Il y a une réponse ici, c’est lorsqu’on se sent menacé.

                          Seulement si on en reste là, ça veut dire qu’on doit créer une société qui menace les gens en permanence, c’est tout de même pas très enthousiasmant

                          On a déja mis en place l’obsolescence programmée et la pub a outrance ( pour ne citer qu’eux) pour créer des besoins et l’activité qui va avec. L’IA devrait faire disparaitre entre 30 et 50% du boulot dans la prochaine décennies, sans tout remplacer par d’autres activités. Dans cette optique si on veut que tout le monde se sente en danger et doive bosser, il va falloir faire casser des caillous a des gens, et demander a d’autres de les recoller . Ou alors changer la logique de participation a la société


                          • I.A. 7 octobre 2021 15:13

                            On comprend parfaitement ce que vous voulez dire en gros, de même qu’il n’est pas difficile non plus d’y adhérer.

                            Certaines phrases cependant son malheureuses.

                            Ici par exemple,  : « [...] ce qui fait la différence entre un précaire qui s’en sort et les autres, ce sont ses qualités morales : ponctualité, responsabilité, respect des engagements, capacité à dire non parfois. » 

                            Parce qu’elles omettent des accidents de la vie autrement plus graves que ceux que vous évoquez. J’ai nommé les maladies mentales (dépressions, psychoses, sénilité, idiotie, etc...), les handicaps physiques (suite à AVP, accident domestique, attentat, maladie...), et j’en passe.

                            Et là : « En effet la vie spirituelle commence avec l’exercice d’au moins une vertu, par exemple la persévérance dans l’effort, la rigueur, l’honnêteté.

                            Chacune de ces vertus permet d’accéder à un emploi peu qualifié, et plus on possède de ces vertus, plus on est capable d’occuper un poste à responsabilité. »

                            Parce que cela signifie que

                            • soit vous considérez que tous vos responsables, qu’ils soient politiques (les gouvernants), professionnels (votre hiérarchie, la Justice et le droit, la police et les lois, etc...), ou spirituels (le clergé ou autre) possèdent ces vertus  auquel cas vous seriez essentiellement un conformiste respectant le système dans ce qu’il est, dans ce qu’il dit et dans ce qu’il fait...
                            • soit vous êtes un mal-voyant ou un utopiste.

                            Il vous faudrait par ailleurs définir votre sociétaire. Parce que lorsqu’il s’agit de l’actionnaire d’une société, alors il devient  du moins à mon sens  tout à fait comparable à celui que vous nommez l’allocataire.


                            • suispersonne 7 octobre 2021 17:57

                              Un génie ce matin dans les GG a déclaré :

                              « marre de ce système qui indemnise 7 millions de feignants

                              il y a plein d’offres d’emploi qui ne trouvent personne

                              j’ai été obligé d’embaucher 2 moldaves ..., pas moyen de recruter un français

                              Il serait bon que les décideurs ferment le robinet ... »

                              La stupidité me semble bien plus grave que la panpandémie.


                              • Parrhesia Parrhesia 8 octobre 2021 10:00

                                @suispersonne

                                >>> Fermer les robinets ... <<<

                                Oui... et non !!!

                                Au point de décomposition sociétale où nous nous sommes laissés mener, je crains que ce ne soit infiniment plus compliqué que cela !

                                Depuis des décennies, (en fait, depuis le départ de Charles de Gaulle) les « décideurs », comme vous les nommez, se sont précisément donné un mal de chien pour calculer les ouvertures minimales de tous les robinets permettant l’asservissement progressif du troupeau au système sans déclencher sa rébellion !

                                Et il faut bien leur reconnaître qu’ils ont su mener la chose scientifiquement, en douceur, et sans qu’aucune de nos « élites sociologues et/ou politiciennes de haut vol » ne dénoncent ni ne combattent efficacement la manœuvre !!!

                                Alors, au risque de me répéter, au point où nous en sommes aujourd’hui, faire machine arrière sans déclencher un mortel marasme ne va être chose facile !!!

                                C’est un peu, mais en au moins aussi grave, le même problème que rencontrent les derniers Français à la fois Français, réalistes et compétents lorsque qu’ils comprennent qu’il est vital de sortir de cette contre-europe !!!

                                D’une part la France n’a pas actuellement, ni qualitativement ni quantitativement

                                le potentiel humain pour opérer ces manœuvres de virement de bord au mauvais vent arrière.
                                D’autre part, cette portion congrue française intellectuellement honnête et respectable va devoir faire face en même temps à l’incompréhension et autres insuffisances d’une partie de la population à l’intérieur et à l’agressivité généralisée et sans limites des rongeurs mondialistes à l’extérieur !

                                Et comme la France, totalement déconsidérée sur le plan international, n’a plus ni allié solide ni amitié traditionnelle avec laquelle faire front... fermer les robinets ou foutre le camp de ce cloaque, cela risque de faire de la poussière !!!

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