"Ceux qui sont demeurés dans leur parti d’origine ( PS ; LR) sont sur les
mêmes positions. Ce qui explique qu’ils n’ont rien à proposer, ni même
souvent rien à dire« .
En fait et comme l’illustre à merveille la gestion erratique de la crise sanitaire, par les vertus même de l’indigence d’une Pensée Unique à laquelle ils-elles se sont tous rallié-e-s, leur manque d’imagination, de créativité et d’esprit critique est tel qu’ils ne peuvent guère plus jouer que la surenchère, ce qui offert à notre très immature et narcissique petit Monarc un boulevard pour les piéger ce 12 juillet.
Quant à Zemmour, rien de bien neuf sous le soleil ! Il joue sa puante partition en offrant par la rationalisation de la division citoyenne et de la haine viscérale de l’autre l’alléchante illusion d’une »solution« au désastre ambiant, contraignant par là le reste de la classe politique à jouer une fois encore soit l’alignement ou la surenchère sur les thèmes qu’il dicte, soit l’opposition au nom de la bien-pensance mondialisée d’un »progressisme sociétal" dont les outrances genrées et multiculturalistes — importées d’Outre-Atlantique et totalement opposées à l’idéal universaliste porté par la République — confortent en miroir l’identitarisme qu’il nous vend.
Bref, on n’est pas sortis de l’auberge ! 