Merci
pour cet article qui tente d’expliquer l’interaction entre corps
étrangers et cellules d’un organisme. Peu pédagogique pour les
profanes puisqu’il s’adresse aux « instruits », par
essence. La reine rouge aura sans doute sa chance face à la dame de pique.
Toutefois,
les raisonnements utilisés qui auraient une tendance généraliste
semblent se cantonner
à un espace bien réduit. En effet, le mot « le virus »
revient 20 fois alors que le mot « les virus » ne le sont
que 2 fois, ces derniers n’étant que les rhinovirus et la grippe
H1N1. Il est vrai qu’actuellement nos esprits ne sont concernés
que par Le virus qui semble ignorer tous les autres.
D’autre
part, l’étrange bataille entre la cellule et le virus, mais aussi
entre les cellules et les virus… Or un organisme n’est pas par
définition réduit à une cellule, sauf à quelques exceptions près,
mais d’une certaine quantité de cellules organisées et
coordonnées pour donner vie et mouvement à quelques choses somme
toute assez variées et ayant la qualité d’êtres vivants. Il
semble très difficile se séparer une cellule de l’organisme
vivant sans affecter l’un comme l’autre et donc de le
désorganiser quelque part. A fortiori, l’infection d’une cellule
par un virus semble tout aussi imaginaire. Seul des images d’artistes
sont en mesure d’en figer l’image colorée, voire d’images
animées... Réduire les interactions probables entre une cellule
extraite à quelque chose d’étranger et tenter d’en généraliser
la conjecture à l’organisme relève d’une
spéculation funeste.
Enfin,
l’expression admirative d’introduction du technicien : "La
mécanique rationnelle peut calculer avec une précision inouïe la
trajectoire d’une comète". Certes, heureusement qu’au cours
de la trajectoire et surtout vers la fin les approximations
successives permettent de compenser les erreurs de calculs
préalablement conçus, car toutes trajectoires dans l’espace
subissent les perturbations des champs gravitationnels,
inconnus par nature.