@Aristide
La vente par correspondance et livraison à domicile avaient déjà embauché l’an dernier pour satisfaire la demande qui s’était reportée sur ces secteurs. Le petit commerce a irrémédiablement perdu une partie de sa clientèle et ne réembauchera pas. C’est un peu une évolution « à cliquet ».
La restauration affirme ne pas trouver de main d’oeuvre pour sa reprise alors qu’elle a été le secteur le plus soutenu à bout de bras par des indemnisations, au point qu’il y a eu moins de fermetures qu’en année normale (contrairement aux alarmes exprimées initialement). Les secteurs de distraction et loisir utilisent surtout des emplois saisonniers.
Le cas des transports et du BTP ont le problème suivant : les départs à la retraite ne trouvent pas de demandeurs pour les remplacer (travail contraignant par rapport à la rémunération), pallié par le recours à des entreprises des pays de l’Est (ce que le Royaume Uni ne peut plus faire, d’où ses problèmes spécifiques).
Bref, tout converge pour confirmer que la baisse affichée du chômage en France ne correspond pas à un véritable afflux d’embauches effectives.
Un de mes enfants a repris un petit commerce de vente à emporter, comme son prédécesseur il forme sur le terrain (training by doing) ceux qui y travaillent. Les allégations de ne pas trouver de demandeur correspondant à l’offre ne sont recevables que pour des spécialités très complexes demandant des années d’études ou d’expérience.