Mourad Fares, condamné le 24 janvier 2020. a révélé que ses partenaires étaient des hommes. En Tunisie, en avril 2017, Ben Arous avait eu des rapports homosexuels. Mohamed Lahouaiej Bouhlel (Nice, le 14 juillet 2016) avait un amant de 73 ans. Aux Etats-Unis, le djihadiste d’Orlando le 12 juin 2016, Omar Mateen, fréquentait la discothèque « gay-friendly ». Salah Abdeslam (Bataclan : 137 morts) fréquentait les bars gays de Bruxelles. Chérif Kouachi (Charlie Hebdo le 7 janvier 2015). avait un amant. La psychothérapeute de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste dénote qu’un tiers des radicalisés « présentent des difficultés à réaliser leur identité sexuelle. »
La prégnance de l’homosexualité dans la société arabo-islamique est patente. Au XIVe siècle, le dominicain Guillaume Adam s’écrie : « Ces Sarrasins vont jusqu’à vivre entre hommes » et l’historien égyptien Maqrizi note que « parmi les mamelouks, l’amour entre hommes est courant. ».Dans les années 1820, l’intellectuel égyptien Tahtawi s’étonne du fait qu’à Paris les hommes ne s’intéressent qu’aux femmes. En 1853, Edouard Duchesne observe que l’homosexualité est rampante (sic) à Alger. A Paris, jusqu’aux années 1950, des « bains maures » en passant par les vespasiennes de la porte de la Chapelle, la cartographie homosexuelle recouvre celle de l’immigration maghrébine. Tanger, dans les années 1950, est qualifiée de métropole mondiale de l’homosexualité.