@eddofr
L’Algérie a été la première nation dans l’histoire à
recevoir les tirs de canons achetés directement par les banquiers
internationaux ; quand ceux ci déjà à la tête de la France ont équipé et
financé l’armée de Charles X, en vu d’envahir la Régence d’Alger. Ils n’y
avaient rien de religieux dans cette campagne, non plus rien de politique, mais
seulement une affaire d’argent (15). Le baron James Rothschild était
l’argentier du Royaume français qui endetté vis-à-vis de l’Algérie mais encore
plus endetté par les Rothschild ; n’avait d’autre possibilité que de se plier
aux exigences de leur bailleur de fonds et d’effectuer une attaque comme ils
leur étaient exigés. Rappelons pour l’historique que lors de la compagne
d’Egypte entreprise par le général Bonaparte, la France avait contracté à la
Régence d’Alger des achats pour l’approvisionnement en grain dont la valeur
représentait des millions de francs Or de l’époque. Après plus de quarante ans
la France n’avait toujours pas réglé ses dettes à la Régence d’Alger, qui finit
par s’impatienter. Entre temps Waterloo s’était jouée en faveur de l’armée
britannique du Duke of Wellington qui avait été armée et financée par le
grossier Nathan Rothschild. La France sortit de cette bataille complètement
ruinée, et ne pouvait plus payer les dettes contractées à l’Algérie. Elle ne
trouva pour seul moyen d’effacer l’ardoise que de faire le nettoyage des
comptes du Dey d’ Alger en lui envoyant une armée montée et habillée avec
l’argent des Rothschild, afin de faire le propre dans la Casbah (16). Dans
cette perspective, la France usa de la religion et de la bible, alors qu’elle
était depuis 1789, une des premières nations laïques dans l’histoire. Mais
comme il n’y a que le résultat qui importe, elle a su mélanger toutes les
sauces pour concocter son entrée en Algérie et rafler tout l’Or du Dey (17).
Bien sur on prétexta des raisons sécuritaires, d’autres civilisatrices,
certaines divines. Mais la plus sordide, fut cette affaire imaginaire et pièce
théâtrale du fameux coup d’éventail que le consul Deval, personne immonde et
associé au créancier juif algérien Bacri, aida à fabriquer dans le subconscient
historique du peuple français, afin que ce dernier puisse mieux le graver. On
eut un prétexte qu’on n’avait pas tant espéré, qui d’ailleurs ne méritait
nullement une occupation armée et un génocide, à part peut être dans
l’inconscient corrompu de Deval ainsi que dans sa grossièreté linguistique à
manipuler la langue turque (15). A défaut d’excuse valable, on inventa une
rentable ; mais peu importe, le jeu en valait la chandelle. En un tir croisé,
le politique appela les prêches décroisés du père Lavigerie, pour l’aider à
mener en bateau les descendants des croisés pour une croisière punitive, en
donnant l’absolution au peuple français qui dés lors vit dans l’occupation de
l’Algérie un prolongement sacré des croisades moyenâgeuses des chevaliers du
temple. La France était depuis la révolution de 1789, une plus que moins
république laïque, franc maçonne qui ne se souciait guère de l’enseignement du
Christ, mais plutôt obéissait a une religion financière ou le dernier messie
s’appelait Mayer Amschel Bauer Roth shield. La dérision et la comédie veulent
que la France qui avait écartée l’Eglise du gouvernement après la chute de la
monarchie, viennent à quérir de ses soins pour bénir une expédition laïque
ayant pour mission de convertir un affront individuel et symbolique en une
invasion militaro ethnique. Mais qui donc est le plus à plaindre dans ce drame
; l’état français qui avait su se servir de toutes les cartes pour monter son
coup ; ou l’Eglise écartée et écartelée qui tomba dans le panneau et ne joua
plus le rôle que d’une roue de secours qui ne lui était même pas permis de
tourner en rond convenablement.
D’aprés
Le Temoin Du Siecle
Révélations
historiques d’un ex-sioniste sur l’origine d’Israël
Benjamin H.Freedman