@Jonas
Vous remerciant de vos observations et commentaires, dont je vous
assure tirer profit, je vous propose une réponse globale à
votre demande de précisions, au demeurant accessibles sur mon blog https://pyramidologiesociale.blogspot.com/
,
directement ou via les liens dont il m’arrive d’assortir mes posts :
Selon
l’universelle dialectique qui veut que l’obscurité existe par la
lumière et réciproquement, comme l’amour par la haine, la force
par la faiblesse, etc. la richesse existe par la pauvreté et vice
versa. Sans richesse la pauvreté n’existe pas, comme sans riches
point de pauvres et inversement.
C’est ainsi
que toute structure fondée sur l’altérité et l’interdépendance
hiérarchisée de ses membres est incontournablement pyramidale, en
raison des hasards de la naissance de chacun, assortie de l’héritage
génétique, social et culturel qui en résulte.
C’est aussi de la
sorte qu’un pauvre ne peut qu’enfanter des pauvres, comme c’est
le cas d’un riche ; tant qu’ils le demeurent eux-mêmes. Ce n’est
que lorsqu’ils auront changé d’état par leur ambition ou leur
renoncement, leurs efforts ou leur laxisme, leur chance ou leur
malchance… et les circonstances, que leur progéniture pourra
hériter de leur nouveau statut, ce qui n’est pas sans susciter
chez nombre de ceux qui le convoitent sans être en mesure d’y
parvenir, frustration, envie, voire jalousie.
Il peut, à
mon avis et comme je m’efforce de le démontrer, être tiré de l’étude objective de ce caractère
pyramidal de la société et de ses conséquences, des enseignements
utiles à la reconnaissance de la condition humaine et sociale de
l’homme pour ce qu’elle est, au-delà des sentiments et des émotions
que peuvent inspirer la richesse et la pauvreté des uns et des
autres.
Cette étude, intégrant les propriétés
du polyèdre qu’est la pyramide ainsi que des faits et chiffres
accessibles au premier venu, relatifs à l’économie et à la
démographie humaine, peut conduire à proposer des solutions
innovantes pour lutter contre la pauvreté et en particulier contre
la pauvreté extrême – plus grande honte de l’humanité, devant
tout à son égoïsme aveugle – contrairement à une archaïque
lutte des classes qui n’a fait la preuve que de son impuissance au
cours des millénaires, à en juger par la rémanence des
revendications sommaires sur lesquelles elle repose.