La dette publique est la différence entre les rentrées
d’argent et les dépenses.
Dans les dépenses publiques, il y a celles incontournables
du domaine régalien mais il y a aussi de nombreux gaspillages par les
collectivités territoriales. Lors du 101ème congrès des maires, du
20 au 22 novembre 2018, il était question de maîtriser leurs dépenses mais avec
la crise des Gilets Jaunes, en ayant besoin d’un appui, on est revenu sur l’encadrement
prévu.
Pour ce qui concerne les rentrées, tous les contribuables ne
sont pas au même régime dans le pays qui affiche sur les frontons des édifices
publics le mot « Egalité ». Il y a ceux qui sont soumis à tous les
prélèvements et ceux qui peuvent bénéficier d’un régime allégé dont la légalité
est surprenante.
Pandora papers, Panama papers, OPENLUX, optimisation fiscale
dont celle des entreprises du CAC40 qui placent leurs sièges sociaux aux
Pays-Bas avec l’Etat français parmi les actionnaires, paradis fiscaux au sein
même de l’Union Européenne, célébrités françaises résidant en Suisse, GAFAM,
île de Man, l’Irlande...
Certains pays ont été retirés de la liste des paradis
fiscaux seulement à partir du moment où ils ont promis de ne plus l’être dans
le futur...
Le syndicat des finances publiques solidaires informe que le
manque à gagner pour l’Etat français se situe entre 60 et 80 milliards d’euros
du fait de la fraude fiscale et entre 40 et 60 milliards d’euros du fait de
l’optimisation fiscale.
Et pour compenser le manque à gagner pour notre Etat, on
taxe et surtaxe les classes moyennes et populaires de notre pays avec des taxes
sur les taxes et dépenses publiques astronomiques en les culpabilisant sur leur
consommation d’énergie alors que d’autres peuvent faire du tourisme spatial.
Les pauvres sont faits pour être très pauvres et les riches,
très riches.
Mais
des élus issus du Peuple, par le Peuple, POUR le Peuple ?