@tashrin
Votre point de vue est celui d’un sot, qui confond mourir et ne pas naître ; qui s’imagine que leur prolifération enchante ceux qui la subissent ; qui ignore qu’il s’est pratiqué 35 Millions d’avortements dans le monde depuis le début de cette année, (ce qui tend tout de même à démontrer que la stérilisation peut être le remède à bien des malheurs dus à la pauvreté) ; qui se plaît à dispenser sa compassion sommaire à ceux qui survivent dans la pauvreté profonde, plutôt que de les aider à comprendre qu’en se multipliant ils aggravent leur sort et celui des êtres à qui ils donnent la vie ; etc.
En supposant que cela puisse vous être utile, ci-après reprise de ma réponse à un autre commentaire :
Selon l’universelle dialectique qui veut que l’obscurité existe
par la lumière et réciproquement, comme l’amour par la haine, la
force par la faiblesse, etc. la richesse existe par la pauvreté et
vice versa. Sans richesse la pauvreté n’existe pas, comme sans
riches point de pauvres et inversement.
C’est ainsi
que toute structure fondée sur l’altérité et l’interdépendance
hiérarchisée de ses membres est incontournablement pyramidale, en
raison des hasards de la naissance de chacun, assortie de l’héritage
génétique, social et culturel qui en résulte.
C’est aussi de la
sorte qu’un pauvre ne peut qu’enfanter des pauvres, comme c’est
le cas d’un riche, tant qu’ils le demeurent eux-mêmes. Ce n’est
que lorsqu’ils auront changé d’état par leur ambition ou leur
renoncement, leurs efforts ou leur laxisme, leur chance ou leur
malchance… et les circonstances, que leur progéniture pourra
hériter de leur nouveau statut, ce qui n’est pas sans susciter
chez nombre de ceux qui le convoitent sans être en mesure d’y
parvenir, frustration, envie, voire jalousie.
Il peut, à
mon avis, être tiré de l’étude objective de ce caractère
pyramidal de la société et de ses conséquences, des enseignements
utiles à la reconnaissance de la condition humaine et sociale de
l’homme pour ce qu’elle est, au-delà des sentiments et des émotions
larmoyantes que peuvent inspirer la richesse et la pauvreté des uns
et des autres.
C’est cette étude, intégrant les
propriétés du polyèdre qu’est la pyramide ainsi que des faits et
chiffres accessibles au premier venu, relatifs à l’économie et à
la démographie humaine, qui peut conduire à proposer des solutions
innovantes pour lutter contre la pauvreté et en particulier contre
la pauvreté extrême – plus grande honte de l’humanité, devant
tout à son égoïsme aveugle – contrairement à une archaïque
lutte des classes qui n’a fait la preuve que de son impuissance au
cours des millénaires, à en juger par la rémanence des
revendications sommaires qu’elle suscite et entretient.