@Xenozoid
Merci pour ce lien, je prendrai le temps de lire votre article.
Personnellement, je n’ai rien contre l’anonymat, surtout en regard du vedettariat, et considère que nous sommes tous des étrangers dès lors où nous sortons de nos zones de confort — qu’elles soient géographiques, professionnelles ou socio-culturelles.
L’idéal possède deux faces :
- Il y a l’ennemi stéréotypé, laid, médiocre, bête et méchant — au pire, démoniaque.
- Et puis il y a l’idole magnifiée, belle, excellente, géniale et altruiste — au mieux, parfaite.
Entre les deux, il y a vous et moi, et puis des tas de gens simples, sans grandes prétentions. Or nous sommes bien plus que des images d’Epinal, bien plus que des clichés — tout particulièrement lorsque nous travaillons ensemble, lorsque nous discutons les uns avec les autres, lorsque nous agissons, mangeons, buvons et rions ensembles.
Et pourtant.
Pourtant nous ne nous choisissons que très rarement, voire jamais. Je discute avec vous. Je travaille avec mes collègues. Je défile avec les anti-pass. Je mange et bois avec des amis, comme avec des connaissances de passage, etc... sans distinction de quelque communauté que ce soit, puisque je ne choisis pas.
Les personnes qui nous connaissent sont sensées être moins nombreuses que celles qui s’imaginent nous connaître. Mais si nous préférons être idéalisés ? Peut-être alors seront-elles plus nombreuses à nous connaître... ou à s’imaginer nous connaître ?
Le sujet est bien vaste.
Connais-toi toi même, comme dirait le Socrate de Platon. Ou bien le Platon de Socrate ?