« Dès lors, quand les deux pays les plus puissants au monde continuent à utiliser des énergies fossiles... »
Eh oui, notre gouvernement brime les citoyens et bride l’économie locale par des taxes exorbitantes sur les carburants, alors que nos rejets représentent moins de 1% de la totalité mondiale, autant dire que ce qu’on économi sera sera noyé « dans l’épaisseur du trait », quand les pays produisant le plus de rejets n’en n’ont cure (sauf sur les estrades des célébrations écologiques). Comme les couts d’énergie sont chers ici, les entreprises délocalisent dans les pays « brûleurs de charbon ». Pas seulement la Chine, mais l’Inde est aussi au taquet de consommation de charbon, au point que ses centrales électriques en manquent.
Ceci étant, il y a la question de l’« indépendance énergétique » par rapport aux pays producteurs de combustibles fossiles, la solution « intermédiaire » d’augmenter la part d’agro-carburants est économiquement judicieuse, mais elle est trop peu poussée en avant. Le « tout électrique » (et surtout le « tout renouvelable ») pour les transports est une chimère. Même en multipliant le nombre de stations de charge, vue la durée dix fois ou vingt plus longue que pour faire le plein d’essence, les durées d’attente seraient rédhibitoire si toutes les voitures étaient électrique. En outre, il faudrait une palanquée d’EPR pour assurer la permanence du réseau ...si tant est que cette technologie finisse par marcher. Sans compter les matières premières rares et chères pour les batteries, nouvelle dépendance énergétique.