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Commentaire de

sur Le libéralisme aux antipodes des idées reçues


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(---.---.73.200) 19 mars 2007 12:07

On se demande ce qui signifie cette profusion de textes, sur Agoravox, à la gloire du libéralisme. Celui-ci est gratiné.

Néanmoins, essayons d’être constructif. L’auteur écrit :

«  » Il est important de souligner que les expressions liberté et liberté individuelle sont équivalentes pour les libéraux.«  »

La différence monsieur, consiste en ce que la seconde notion présuppose AUSSI des devoirs.

Jip qui ignore cette différence fondamentale, poursuit : «  »Une fois le principe de la liberté individuelle admis, nous pouvons en tirer le deuxième concept de base du libéralisme qui en découle : la responsabilité«  ».

On se dit, tiens, les devoirs ? Pas du tout :

«  »La responsabilité implique que l’homme assume la conséquence de ses actes sur autrui. Etre responsable, c’est reconnaître et assumer les effets de ses actions sur les autres individus. Le principe de responsabilité est indissociable de celui de liberté. Nous ne pouvons être responsables de nos actes que si nous disposons de la liberté d’agir. Inversement, c’est seulement en engageant notre responsabilité sur nos actions que nous respectons la liberté des autres. La responsabilité est la contrepartie logique de la liberté des autres. Elle a pour conséquence de garantir la liberté de l’ensemble des hommes vivant en société.«  »

Tout ce charabia absurde n’a d’autre but que d’évacuer le problème de la responsabilité. Vers Dieu ?

De sorte que l’on peut conclure sans risque de se tromper que la liberté individuelle que les libéraux revendiquent est proportionnelle à la morale individuelle.

Pierrearnard écrit ci-dessus : «  » On peut tout aussi faire le même portrait idyllique des bienfaits du communisme, du tribalisme, de l’anarchie".

Et c’est exactement cela : le libéralisme, c’est l’anarchie. Mais attention, l’anarchie seulement pour les oligarques, qui jouissent d’une liberté totale, et l’asservissement de la plèbe au nom du terrorisme, de la rareté des ressources, etc. Evidemment.

Hervé Kempf dans son excellent ouvrage (Comment les riches détruisent la planète) écrit : « L’oligarchie mondiale veut se débarrasser de la démocratie et des libertés publiques qui en constituent la substance. »

Et cite Saint Thomas : « Quand la justice vient à manquer, que sont les royaumes sinon de vastes brigandages. » L’anarchie donc.

Ah, j’oubliais : cette oligarchie mondiale (quelques dizaines de milliers d’hyper riches) s’appuie sur une ploutocratie qu’Hervé Kempf désigne par la nomenklatura capitaliste, les classes supérieures des différents états, nations, pays, etc. Quelques centaines de millions en tout, qui bénéficient des privilèges dus à leur fortune, en attendant ici ou là, un retour à l’ancien régime, quand ils auront ’tordu le cou’ à la République et la démocratie.


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