« l’idée que nos institutions sont là pour notre bien »
Il me semble que pendant la première guerre mondiale, puis pendant l’occupation nazie et la collaboration, et encore pendant les guerres de décolonisation, il y avait pas mal de gens qui doutaient de la bienveillance des institutions à l’égard de la population. Ces gens étaient minoritaires sans doute, et ultra-minoritaires dans les média (et plutôt qualifiés de traitres ou de terroristes que d’opposants légitimes à l’époque). Il se trouve que ces opposants ont a postériori été considérés comme les plus ’justes’.
« les effets secondaires graves des vaccins »
Je n’ai pas besoin de croire à des effets graves déjà avérés et assez nombreux pour m’opposer à la vaccination des personnes n’ayant pas de facteurs de risque (essentiellement l’âge). La seule étude la mortalité générale en 2020, avant les vaccins, sur les tranches d’âges de moins de 60 ans, et même les morts officiels du Covid sur les moins de 30 ans, indiquent que le vaccin ne se justifie pas pour eux. Le fait que la plupart des vaccins utilisent une technologie non-éprouvée sur la durée (ARNm) ne fait que renforcer ma préférence pour la prudence plutôt que l’aventurisme scientifique.
Mais si quelqu’un a des infos étayées sur des effets graves des vaccins il doit présenter un article (je crains seulement que si un accident se produisait, le lien direct avec le vaccin soit difficile à établir, ou trop éloigné dans le temps pour que l’on puisse revenir en arrière)
« D’autres, dont je fais partie, se réclament du complotisme, en affirmant qu’il y a un agenda conscient et caché »
Ce qui n’est pas caché c’est la volonté de détruire ce bien commun qu’est la sécurité sociale (récemment acquise à l’échelle historique) et donc l’hôpital public.
Ce qui est caché (mais pas toujours conscient, ou pas toujours assumé devant le miroir) c’est la volonté de détruire les mécanismes démocratiques qui permettent au débat d’exister en toute circonstance : y compris en période de crise. Au-delà des mécanismes démocratiques ce sont les institutions même qui sont ciblées. Une fois le totalitarisme installé il n’y aura plus que la folie des dirigeants sans contre-pouvoir qui déterminera le type de crimes qu’ils commettront, et là on peut laisser libre-court à notre/leur imagination.