Durant la semaine qui s’étalait du dimanche 24 au samedi 30 octobre dernier, la Théocratie iranienne a été frappée par une cyber-attaque particulièrement significative lorsque des hackers s’en sont pris à la distribution de carburant dans ce pays.
L’Iran compte 4 300 stations-service qui proposent des produits largement subventionnés permettant aux usagers de remplir leurs réservoirs à raison de quelques centimes par litre d’essence.
Or à partir du milieu de ladite semaine, les pompes avaient totalement cessé de cracher leur précieux contenu.
S’ensuivit des queues interminables de véhicules à moteur ainsi qu’un dérèglement complet de l’activité du pays.
Ce n’est que le samedi 30 que les responsables parvinrent à rétablir partiellement la distribution dans 1 350 stations-service. Encore était-ce uniquement valable pour le service manuel au prix du marché, qui ne tient pas compte des subsides, rendant le carburant hors de portée pour les bourses de l’écrasante majorité des Iraniens.
La neutralisation de toutes les pompes à essence de la Théocratie iranienne, il y a douze jours de cela, n’avait strictement rien de banal. Elle s’inscrivait très probablement dans les préparatifs israéliens en vue d’une opération militaire en Iran.
Aux moyens de cyber-guerre, on peut ajouter encore ceux – ultraconfidentiels – des bombes électromagnétiques ou E-bomb et des missiles anti-radiations ou ARM.