@Fergus
« ils se seraient probablement répartis
entre les différentes familles politiques »
Cela
c’est un présupposé qui est régulièrement mis en avant. Mais ce n’est pas ce
qui se passe dans le contexte actuel.
Je
constate que non et que l’évolution entre le 1er tour et de le second tour que
j’ai pris soin de montrer ainsi que le taux colossal de la législative le
montrent.
Il
y a bien des déçus du 1er tour qui ont commencé à comprendre les mécanismes
pervers de ce type de scrutin depuis que les classes dominantes, après le
flottement et la déstabilisation de la
droite par Mitterrand jouant avec Le Pen contre elles, ont compris , disons depuis
Sarkozy qui n’a pas pu s’empêcher d’en
faire trop et trop désordonné, l’avantage
à en tirer.
Vous
avez raison d’insister parce que c’est là que se fait un apprentissage
politique et se récupère par rapport à la contrainte du scrutin électoral avec
lequel nous devons faire et le brouillage médiatique ( la valse des sondages et
des commentaires) qui n’incitent pas à voir clair, un peu d’autonomie
personnelle pour réfléchir à froid sur le sens et l’effet de son vote au 1er
tour qui est déterminant dans les 3 temps de l’installation d’un pouvoir
exécutif (1er, second tour puis législatives) qui sans réforme peut, dans une
position légale mais non représentative et de très loin du pays imposer sa
politique et notamment un recul démocratique.
Par ailleurs les travaux de Julia Cagé, intervenante à
Sciences-Po Paris ont montré que les partisans de la droite s’abstiennent très
rarement.
Par ailleurs, je ne m’attends pas non plus à ce que nos médias
mainstream s’aventurent dans ce genre de débat.