@Samson
Je suis parfaitement au courant qu’il existe plusieurs niveaux de lecture de la Bible et je n’utilise que des niveau compatibles avec mon esprit scientifique d’une part et mes propres constatations sur l’existence de Dieu d’autre part. Loin de moi une lecture littérale.
D’un autre côté, j’ai rencontré des personnes déficients mentaux profonds qui on une conscience aiguë de ce qui se passe lors de l’eucharistie. Il faut voir à quel point leur visage peut s’illuminer chaque dimanche à ce moment précis. Ils savent ce que cette eucharistie peut leur apporter.
Je me nourris toujours de la lecture de la Bible, mais maintenant, je fais confiance à l’Esprit-Saint pour son interprétation. Jamais il ne contredit ma vision scientifique du texte et les deux approches peuvent cohabiter paisiblement.
Malgré tous ces niveaux de lecture de la Bible, elle reste complètement accessible aux esprits simples. Ste Thérèse n’avait pas fait d’études, mais sa perception de Jésus était d’une grande acuité. Les théologiens diplômés n’ont rien trouvé à redire.
SI certains textes de la Bible peuvent paraître obscurs, Jésus en a lui-même expliqué les raisons : « Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre » (Matthieu 13, 13). C’est quelque part une manière de conserver votre liberté de croire Jésus ou pas. Que serait l’amour de Dieu, si le chemin était balisé et obligatoire ?
Pour que le texte soit limpide, il suffit juste de le demander comme ses disciples l’ont fait...

Si je parle de démons avec l’ésotérisme et non seulement avec l’occultisme, c’est parce que une approche ésotérique me semble orgueilleuse. Et d’où vient l’orgueil ? Le risque de ne pas trouver Dieu avec l’ésotérisme est grand. J’ai de longues discussions avec un ami féru d’ésotérisme qui a écrit une thèse sur St-Yves d’Alveydre. St-Yves d’Alveydre se prétend catholique et il l’est par certains points, mais ses relations avec Papus et d’autres fondateurs de l’école occultiste française montre que la limite est fragile. C’était une époque où l’on découvrait avec émerveillement l’hindouisme et sa sagesse orientale. A la même époque, Rudolph Steiner n’a pas perçu la limite et l’église pseudo-chrétienne qu’il a fondé (la communauté des chrétiens) plonge dans l’occultisme, même s’il s’était séparé de la théosophie.