La clé me semble bien la comparaison des courbes de mortalité toutes causes confondues de 2020 par rapport aux années précédentes.

Selon l’article, en 2020 il n’y aurait eu qu’une anticipation printanière de morts plus tard dans l’année, de niveau d’une grosse grippe. L’auteur écrit « je découvre que la période de mars-avril 2020 est, à population égale, bien moins mortelle que la période hivernale 2017-2018 dont le pic de mortalité est attribué à la grippe »
Eh bien regardons la synthèse pluriannuelle, et notamment la grippe début 2018 (bleu) par rapport au pic covid de mars/avril 2020 (rouge) : le pic « rouge » est considérablement supérieur au bleu, même en cumulant depuis décembre 2017, on voit qu’il y a un creux tout début 2018 et une remontée en mars. Donc l’affirmation « bien moins mortelle » relève de la méthode Coué ou d’extrapolations irréalistes.

En outre, la courbe pluriannuelle montre une bosse très marquée fin 2020, n’ayant aucun équivalent dans la période représentée (depuis 2015). ça dépasse considérablement un simple effet de rattrapage ou anticipation.

Donc la conclusion pour 2020 est que les autorités ont surestimé la gravité de l’épidémie et pris des mesures excessives,
mais à l’inverse les « négateurs » sont démentis par les chiffres réels.

Examinons 2021 : le début d’année est « au dessus » de la courbe moyenne, mais l’épisode covid de mars/avril ne représente qu’un léger pic de surmortalité, les personnes les plus âgées fortement vulnérables au covid ayant été vaccinées (je vais me faire moinsser) -non, elles n’étaient pas toutes mortes l’année précédente-. La suite de l’année est grosso modo dans le canevas des années antérieures (hormis la petite bosse lors de la dite « troisième vague » de l’été), un peu au dessus mais c’est normal vu l’« effet vieillissement ».
On verra les chiffres de novembre et décembre, mais pour les mêmes raisons que cet été, il ne devrait pas y avoir panique à bord, avec un taux de vaccination désormais > 90% dans les populations de plus de 55 ans (et guère moins pour les 18-54).
Mais les autorités resserrent les contraintes (dont le pass coercitif et contre-productif), et font le forcing pour une troisième dose superflue, sous la pression des labos.