Commentaire de Jean Keim
sur Le racisme « progressiste »
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Il y a le racisme donc on combat le racisme, quand un journaliste fait du micro trottoir, inévitablement parmi les personnes interrogées il y aura au moins des personnes noires ou d’origine maghrébine, on fait le même constat dans un reportage sur des problèmes sociaux comme le mal logement ou la distribution par une association de produits de première nécessité, même un sujet aussi récurrent que la rentrée scolaire n’y échappe pas, il y a comme un simulacre d’exorciser nos tares, et le racisme est bien une tare, une violence parmi d’autres.
Cependant le raciste c’est pas vraiment moi, c’est l’autre, et après cette prise éphémère de conscience qui dure le temps d’un courant d’air, on referme la porte et au gré de nos pensées on passe à autre chose, ainsi la cause première de toutes les violences perpétrées par notre espèce est toujours ignorée dans une inconscience totale des forces mentales intérieures qui nous gouvernent.
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