Bon, honnêtement j’ai forcé le trait sinon ça aurait mal fini pour moi depuis longtemps, mais plus sérieusement j’en suis resté pour me faire un chemin entre les découvertes de la neurophysiologie et ce qu’on suppose assez légitimement être l’évolution chronologique des fonctions et de l’anatomie du cerveau devenu humain et « Les Dieux eux-mêmes » d’Asimov, à savoir un collège de trois entités décisionnaires en débat permanent pour essayer de faire prévaloir leur logique propre. Par ex je me souviens de l’arrêt du tabac où clairement mon cerveau pulsionnel qui ne connaît que la gratification ou l’inconfort ne voulait rien savoir de mes motivations car la santé, la mort, le cancer, l’amour propre et le cerveau conceptuel, il ne sait même pas que ça existe. Donc il forçait pour que je continue à fumer et je luttai comme un beau diable, non pour convaincre un bourricot , mais pour le soumettre à ma volonté. Une autre fois il aura le dernier mot en parvenant à me convaincre que de toute façon si lui n’est pas heureux de la vie que je mène, alors je suis un homme mort et il se fout de mes jolis phrases, il a autant de réalité et de légitimité que le « beau parleur » avec ses mots « savants » ?
Cela peut sembler un peu schizo de se découper en tranches ainsi, mais j’ai renoncé depuis longtemps à vouloir expliquer des volontés internes totalement contradictoires autrement que par l’affrontement de logiques entièrement différentes et à moi de jouer le médiateur ou j’y passe....