@Jean-Luc ROBERT
J’ai envie de vous demander ce que retire à votre avis cette
personne de cette expérience ? Nous ne sommes pas à sa place, mais
peut-être qu’elle préfère avoir vécu cette expérience avec cette fin
douloureuse, plutôt que de n’avoir rien vécu ?
Durant le traitement, il est clair que cela lui a permis de réaliser qu’elle était devenue une « vraie » femme et non plus la petite fille soumise (surtout à sa mère).
Le problème c’est que l’assistant n’a pas su (ou n’a pas voulu) préparer l’après traitement, laissant la pauvre fille seule du jour au lendemain.
Peut-être a-t-il cru qu’il suffisait simplement de faire découvrir la sexualité solitaire (y compris via des sextoys) pour résoudre tous les problèmes, alors que ce qu’elle demandait c’était d’abord une affection, même charnelle mais pas que.
C’est l’éternel problème du soignant et du soigné, comme dans les hôpitaux avec les infirmières et les toubibs, quand le premier ne voit dans sa tache qu’un simple travail qui, une fois fini, se doit de couper tout lien avec le soigné.
Cela s’appelle la pente vers déshumanisation de la fonction