@Armelle
Excuses acceptées,d’autant plus facilement qu’il est compréhensible de s’emporter quand un sujet tient à cœur.
« Dépenser plus que ce dont on dispose » est évidemment une ineptie que la plupart des familles ayant suffisamment les pieds sur terre ne feront jamais ( bien que cela soit fortement encouragé/conditionné par la publicité massive pour les crédits...) .
Vous justifiez votre point de vue par l’hypothèse que les Français auraient approuvé les déficits budgétaires immenses dont se sont rendus coupables les gouvernements successifs . Rappelez-moi les dates des referendums sur les équilibres budgétaires réalisés dans cette période ? Et quel gouvernement au juste a fait ce pour quoi il avait été élu ?
C’est bien tenté mais ça ne tient que si on voulait considérer que les dépenses réalisées ont effectivement en totalité ou en majeure partie profité à la population. Et c’est là que le bât blesse . C’est à des années-lumière d’être la réalité objective.
Une autre faille dans votre raisonnement, à mon sens, est l’utilisation de l’impossibilité de savoir où nous en serions aujourd’hui SI 1973 n’avait pas rompu l’équilibre budgétaire. C’est jouer sur les mots et mettre Paris en bouteille.
Le fait est que la France d’avant 1973 fonctionnait assez bien et qu’il a fallu une révolution colorée (je n’en citerai pas les commanditaires,ils sont bien connus et les figures de proue facilitent leur identification) pour favoriser un changement profitables à certains plus qu’à d’autres.
A noter qu’on retrouve les mêmes forces financières dans les révolutions colorées qui ont suivi, jusqu’aux plus récentes.
Il est donc préférable de fonder son jugement sur ce qui existe ou existait réellement plutôt que sur des suppositions invérifiables dans un sens comme dans l’autre .