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Commentaire de Renaud Bouchard

sur La CNIL comme censeur de l'imposture ou la vigilance face au terrorisme sanitaro-policier institutionnalisé


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 2021 14:42

Aux Lecteurs


Macron réunit lundi un conseil de défense, instance sortie de son chapeau, rappelons-le, en dehors de toute disposition constitutionnelle autorisant le Président de la République à intervenir dans les affaires gouvernementales sans compte-rendu. Mais il est vrai que, s’il faut s’encombrer de règles démocratiques et constitutionnelles, où va-t-on ? Cette réunion ne manque pas d’amuser puisqu’elle devrait déboucher sur un durcissement plus ou moins rapide des mesures de coercition appliquées à la population. Pourtant, il y a quelques semaines encore, le même Macron expliquait que, avec la vaccination de masse et le passe sanitaire, la situation était sous contrôle. Ou comment démontrer l’échec de toute une politique...


Énième conseil de défense présidé par Emmanuel Macron lundi, mais celui-là en urgence face à la dégradation rapide de la situation sanitaire. On s’amusera des efforts fournis par les propagandistes de tous poils pour continuer à nous expliquer que le passe sanitaire, la vaccination obligatoire ou massive et autres têtes de gondole de leur “narratif” sont de brillantes victoires sur l’épidémie quand, en 2021, avec plus de 80% de vaccinés, on en est à prendre, pour la fin d’année, des mesures pires qu’en 2020, l’année terrible passée sans vaccin…

Il faut une sacrée dose d’aveuglement et de bêtise pour continuer à croire les âneries officielles. Il y a un an, le vaccin était annoncé comme l’arme de destruction massive pointée sur le virus. Chaque jour apporte l’évidence que c’est à peine un lance-pierres qui le retarde quand il peut, et qui s’enraie, voire explose très régulièrement à la figure de ceux qui l’utilisent. 

Pourtant, une cohorte de journaleux et même Patrick Bruel ! continuent à répéter en boucle que le vaccin nous sauvera. Tu te demandes comment autant de gens qui se croient malins peuvent persévérer dans une telle nullité. 


Depuis plusieurs mois, il n’est plus possible d’ouvrir son poste de radio ou de télévision, ni de lire le moindre article de la presse subventionnée sans subir une ode aux bienfaits du vaccin. Là encore, ceux qui ont renoncé à toute forme d’esprit critique (c’est-à-dire, grosso modo, l’écrasante majorité des titulaires d’un baccalauréat et plus, preuve qu’il faut désapprendre pour devenir intelligent) ne s’aperçoivent pas des variations poétiques introduites progressivement dans les discours officiels. Initialement, le vaccin devait nous sauver. Peu à peu, il s’est seulement chargé de nous éviter les formes graves de la maladie. Et maintenant, il faut une troisième dose pour qu’il fonctionne, mais uniquement si tu n’as pas été réinfecté entretemps. Sinon, c’est game over et tu dois recommencer la partie. 

Dans l’histoire collective, il faudra se demander le jour venu comment un tel pipeautage a pu et peut encore passer inaperçu. Maintenant, en tout cas, on comprend mieux pourquoi il a fallu tant de siècles pour admettre que la terre tournait autour du soleil et non l’inverse. La connerie, c’est comme l’omelette quand elle cuit trop : elle attache au fond pour un sacré moment. 

Bref, tu ne peux plus vivre une minute de ta vie sans qu’un jiminy cricket ne vienne te sussurrer à l’oreille, posé sur ton épaule, que le vaccin, c’est bien. Et on te le met à toutes les sauces : avec le vaccin, tu meurs moins vite, et même tu tombes moins malade. Avec le vaccin, tu retrouves ta liberté, c’est-à-dire que tu as le droit de montrer tes papiers pour aller faire une longueur à la piscine ou boire un verre à la terrasse d’un café avec les copains et les copines. Avec le vaccin, tu n’es pas un réfractaire irresponsable complotiste qui refuse le progrès. 

Pourquoi pas, après tout ? Que ne vendrions-nous pas, à commencer par notre honneur et notre liberté (sans compter nos poères, nos mères et nos belles-mères), pour aller boire un verre en terrasse avec les potes, puisque nous, nous ne sommes pas des individualistes consuméristes, mais des bienveillants porteurs de valeurs humanistes ?


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