@Claude Courty
Pourquoi je parle de « langue de bois » ?
Parce que votre réponse ne répond pas du tout à la remarque de Xenozoid.
Ainsi, l’héritage patrimonial lié à la propriété, quelle soit foncière ou monétaire, est contraire à ce que vous écrivez concernant "la constitution duquel contribue librement le “revenu” de chacun, dans la
mesure de ses capacités (héritage génétique, social et culturel à sa
naissance), de ses choix, et des aléas heureux et malheureux de son
existence.
«
Ceci, car l’héritage constitue une inégalité de chance au départ indépendamment de ses capacités et de ses choix. C’est le principe de la course à handicap.
Pour que chacun puisse constituer son patrimoine dans la mesure de ses capacités, il doit partir avec le même héritage patrimonial que les autres. Sans cela, certains partent avec un avantage et les autres avec plus ou moins un handicap. Cela n’interdira donc pas que partir avec un handicap ne vous permet pas de constituer un patrimoine conséquent voir pléthorique, ni que l’avantage soit conservé et perdu, mais cela contrevient au principe d’égalité des chances au départ.
Cela ne touche pas à la pyramide sociale en tant que telle, mais la définie sur la base de la responsabilité patrimoniale privé ET collective en lieu et place de la propriété patrimoniale privé, qui interdit la responsabilité sociale.
La propriété est contraire à la responsabilité et vous ne pouvez pas avoir les deux »en même temps", vous avez obligatoirement l’un devant l’autre. Autrement dit, si vous voulez conserver la propriété patrimoniale telle qu’actuellement elle existe, vous devrez toujours renoncer à la responsabilité des propriétaires (ces derniers la rejetterons toujours sur les autres classes). Et à contrario, si vous voulez instaurer la responsabilité comme ordre premier, directeur de la société, vous devrez alors obligatoirement renoncer à la propriété patrimoniale (pour instaurer en lieu et place la responsabilité).
La réalité obéit à la causalité ou rationalité et sur ce point, elle ne laisse de choix que de définir l’ordre de priorité, pas de mette les deux au même niveau.
Mais pour comprendre ce que j’écris, il faut d’abord se mettre d’accord sur le sens des mots, en premier lieu, sur le sens de la responsabilité. Chez moi, la responsabilité est définie comme la capacité de répondre de ses droits ET devoirs envers autrui (jamais envers soi même, car c’est là qu réside la souveraineté et propriété de l’être).