COMPLEMENT inspiré
par certaines remarques de lecteurs :
F. Mitterrand et N. Sarkozy,
à partir d’une disposition constitutionnelle qui autorise un transfert de
compétences ( … « sous réserve de réciprocité ») ont voulu des
traités dont les mécanismes ont eu un effet boomerang sur la constitution elle
même. Puisque les juridictions
« européennes » crées par les traités, ont décidé que les normes de leur système
sont supérieures à toutes les normes internes.
Y compris, pour être concret, au
texte de la constitution française et aux principes « constitutionnels »
français.
Ce qui fait que si un
dirigeant français s’avise de faire modifier (ou d’essayer de le faire) la
constitution, par exemple pour qu’une
loi française puisse s’appliquer en dépit d’une norme européenne contraire, il
va déclencher une « contre attaque » des institutions européennes et,
à travers elles, de certains Etats. Dans ce cas, c’est un bras de fer qui
commencera. Car les divers enjeux ( financiers, économiques, mode de
gouvernement, rapports avec les USA aussi…) sont de taille. Avec comme issue en
fonction des rapports de force : soit il tient bon et les Etats européens acceptent
de modifier avec nous le texte des traités. Ou à défaut de la réalisation de ce cas de
figure : soit il sort du système ( en se heurtant évidemment en France à tous
ceux que le système européen enchante) , soit ( compte tenu des menaces de
mesures « européennes » de rétorsion) … il « se couche ».