La chansonnette qui consiste à amalgamer la gauche avec
ceux qui ont emprunté son costume pour prolonger
et développer les politiques publiques de droite en changeant les apparences et
quelques éléments de langage et faire semblant de s’apitoyer n’est pas très
respectueuse de nos concitoyens et leur naïveté supposée.
Le piège de
Hollande non plus n’était pas facile à voir : « Dans cette
bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable
adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera
jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet
adversaire, c’est le monde de la finance. » (discours du Bourget,
22/01/2012).
Et nous sommes beaucoup à nous être faits avoir malgré
une petite voix qui nous disait de nous méfier. Bien des choses étaient vraies
dans ce qui était dit qui correspondaient à nos colères, nos indignations et
nos attentes. Difficile alors de deviner qu’en réalité les intérêts de la
finance qui gouvernent l’économie, Bolloré, Niel, Arnaud, De La Charrière,
…allaient une fois de plus être servis par la continuation des mêmes politiques
publiques .Nous nous sommes aussi faits happés par l’intensité maintenant des
campagnes électorales qui nous imposent ses thèmes et ses rythmes au détriment
de notre prise de recul et réflexions.
Cela s’appelle de la trahison et de notre part de la
naïveté, de l’ignorance, de la confiance mal placée. Nous nos sommes laissé
abusés par un moteur puissant dont nous avons tous besoin, l’espoir .Et ces
gens-là le savent bien. Espoir d’un monde meilleur, de respect et d’une
véritable justice qui est toujours là plus que jamais.
Actuellement il est difficile de voir qui a raison entre
Zemmour, MLP, Ciotti et Pécresse ? S’ils ne sont pas d’accord avant même
d’exercer les responsabilités, ce n’est pas vraiment bon signe. C’est vrai,
Ciotti lui a déjà eu des responsabilités. Fidèle, il a défendu comme député bec
et ongles la politique de Sarkosy .Celui-ci un peu bateleur avec son karcher
fut très efficace en tant que gestionnaire déterminé. Suppression de 11000
postes de policiers, de fonctionnaires dans la Justice, fermeture de tribunaux
, de lits d’ hôpitaux, de maternités, suppression d’enseignants, de services
publics de proximité, le frein mis sur le logement social. Un bel impôt
(bouclier fiscal) favorisant les plus riches pour "dynamiser
l’économie". Concernant l’immigration, rien de durable en lien avec les
promesses électorales. J’allais oublier, qui était ministre du budget chargé de
calculer et surveiller dépenses et économies alors, Valérie Pécresse qui a déjà
fait elle-aussi ses preuves.
Il semble qu’ils soient tous les quatre d’accord sur le
fond, tous Bolloré et ce qu’il représente-compatibles mais pas sur les
promesses . Cela nous rappelle une histoire pas si vieille que cela.