Pour travailler, compétitivité économique oblige, il indispensable d’être en pleine forme : disposer d’un toit, avoir quelque chose dans le ventre et pouvoir se rendre assez facilement sur les sites de production semblent faire partie des éléments fondamentaux.
Paradoxe de la « volonté de relancer l’emploi » : qu’est-ce qui a augmenté le plus ces dernières années ?
Le prix d’acquisition de l’immobilier avec sa répercussion sur les loyers , l’augmentation très forte du prix du gaz , le prix de vente des produits alimentaires, notamment ceux de première nécessité depuis le passage à l’euro et plus récemment, dans le domaine des transports, les produits pétroliers ont suivi le pas.
N’a t-on pas là affaire à un sabotage au plus haut de l’état ? Cette situation n’est pas nouvelle, les gouvernements précédents avaient déjà entamé le pas. A bien y réfléchir, et l’affaire Clearstream va en ce sens, la véritable politique semble se jouer entre les mains de quelques financiers qui tentent d’imposer toujours un peu plus leurs règles du jeu sous la menace de délocalisations et d’installations nouvelles vers des pays pauvres (l’usage du qualificatif de pays en voie de développement n’est pas employé car il meriterait à lui seul un débat).
Lors du dernier référendum, le NON français à l’Europe a été un premier signal fort. Comment peut-on avoir la volonté sincère de construire une Europe quand déjà celle de la France subie un effet miroir ?