@Olivier Perriet
Je connais très bien l’historique de
l’immigration à partir des années 1960. C’était une immigration
de travail en plein boom économique. Ces travailleurs envoyaient de
l’argent à leur famille dans leur pays. Les petits génies de
l’économie, avec l’approbation générale de la population, se sont
dit qu’il serait plus intéressant que les familles rejoignent leur
père et consomment cet argent dans le pays. Le hic, c’est qu’avec le
droit du sol leurs enfants sont nés français. Ce fut devenu une
immigration de peuplement de fait. Les régularisations des
sans-papiers des dernières années sont aussi des immigrations de
peuplement de fait.
Le capitalisme libéral a besoin de
travailleurs-dociles pour faire toutes les tâches ingrates que les
Français ne veulent pas faire. Les enfants et petits enfants devenus français des premiers immigrés refusent aussi ces travaux mal payés
et ils ont raison. En exemple, citons : travaux pénibles dans
le bâtiment, travail mal payé dans les arrière-cuisines de
restaurants, domestiques dans des familles bourgeoises, travaux de
nuit etc.
Il n’est pas difficile de freiner
l’immigration illégale, il suffit de la rendre moins attractive et
moins nécessaire en payant correctement les gens qui acceptent ces
tâches ingrates.
Comme toujours, vous vous trompez sur
la Russie de Poutine. La population russe ne souffre en rien de la
gestion du pays sous la direction du président. Un Russe est libre
de faire ce qu’il veut, de pratiquer sa religion sauf celles qui sont
considérées comme sectes, de partir à l’étranger et de revenir,
de se marier avec qui il veut, de lire et de dire ce qu’il veut et il
y a des journaux et des sites d’opposition en Russie (je viens de
lire le site de Novaïa Gazetta ce matin).
Les restrictions concernent les
associations qui sont financées par l’étranger. Elles doivent
signaler qu’elles sont agents étrangers dans leurs communications.
Je suis d’accord avec votre commentaire
sur l’Europe de l’Est qui est en fait l’Europe centrale.