@voxa
Bonjour,
Si l’économique et le financier n’ont pas en eux-mêmes de Principes moraux ou sentimentaux, la satisfaction des êtres que l’on exploite peut être un élément d’accroissement du profit, surtout pour les produits de qualité.
C’est le cas des plantes (fournir un environnement et des nutriments qui leur, conviennent) ou pour les animaux (un bon exemple sont les bufflonnes qui vont se faire masser au rouleau en self-service, et à qui on donne parfois une musique relaxante). Il est vrai que, comme dit plus haut, cela fonctionne pour les produits ’’de luxe’’
Pour les humains, c’est pareil : on arrive à en tirer un max (salaires et avantages au minimum) si on leur procure leur vie durant du divertissement (séries télé, sports, restaurant, vacances, ciné, etc). Il est vrai que quand le cheptel humain est trop important, il faut passer à l’industriel : peu importe ce qu’on leur donne à manger, pourvu qu’ils aient un sentiment de raisonnable satisfaction (goût, couleur, texture).
.
Donc, oui, d’un point de vue économico-financier, il vaut mieux tuer des animaux heureux, ou récolter des végétaux épanouis, ou exploiter des gens qui ont envie de consommer. Mais ça ne fonctionne pas pour le ’bas-peuple’ qui doit être considéré non comme un groupe humain mais simplement comme des ingrédients d’un système devenu fou :
https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/homo-ingredientus-211345