@Opposition contrôlée
Quand on parle science il faut éviter les préjugés politiques ou idéologiques. Les RBMK ne sont pas pires que que les REB japonais.
Le principal défaut, des uns comme des autres, est l’absence d’enceinte de confinement qui avait, en 1979, avant la construction des réacteurs soviétiques et japonnais, totalement bloqué la dispersion de produits radioactifs dans l’environnement à TMI.
A Tchernobyl, la cata est le résultat d’une décision solitaire du responsable soviétique, particulièrement présomptueux, des centrales nucléaire, qui s’est cru, durant le weekend du 1° mai86, capable de résoudre un pb congénital de démarrage des RBMK. C’est lui qui a levé les sécurités, et qui a refusé de les abaisser lorsque le responsable de Tchernobyl, qu’il avait convoqué pour l’accompagner, le lui a demandé. Il s’est suicidé quelques jours après l’explosion. Ce fait démontre les pbs de management dans le nucléaire soviétique, et sans doute ailleurs.
La dalle béton de 5000 tonnes a été soulevée de quelques m (pas de dizaine m)par l’explosion et est retombée en déséquilibre sur son siège.
L’explosion, comme à TMI ou Fukushima n’est pas une explosion nucléaire, mais une explosion d’hydrogène(H) suite à une décomposition par surchauffe d’eau légère (H2O).
Depuis Fukushima, des dispositions ont été appliquées pour réduire par recombination et/ou évacuer hors des enceintes les éventuelles poches d’hydrogène.
Ce n’est pas en comparant des shémas grand public, qu’on peut juger de la complexité d’un réacteur nucléaire. Quand au bouton rouge d’arrêt de Tchernobyl, il n’est pas plus indicatif que les étiquettes qui masquaient les témoins de marche/arrêt des pompes de TMI.....