@Jonas
Oui, ici les maitres chanteurs rencontrent une « victime » consentantes à savoir les Etats qui acceptent de prendre à leur charge (pas Castex, pas Véran, nous bien sûr) le dédommagement éventuel dû à cette précipitation exigé par les Etats et dont on voit les conséquences.
Le Q.I. moyen a dû baisser dramatiquement pour ne pas comprendre la signification de cette demande expresse des laboratoires d’être absous des conséquences néfastes de leurs produits. Un signe de confiance absolu dans la sécurité de leurs produits, à n’en pas douter. Ne parlons pas de la connaissance de l’histoire tumultueuse entre les intérêts de la santé publique, les agences de régulation et les industriels du secteur pharmaceutique,mais pas que).
Manifestement personne n’a entendu parler de l’histoire de l’amiante, du tabac, de l’encéphalopathie spongiforme bovine, du bisphénol A, du Vioxx et de toutes les boulettes glissées sous le tapis jusqu’à ce que ça finisse par se voir.
Il y a connivence patente entre les intérêts financiers des groupes privés, les agences de régulation (noyautées par les experts venant du privé) et les gouvernements mis en place pour servir leurs intérêts avant les nôtres. Rien de nouveau en somme.