Un épidémiologiste et professeur de santé publique annonce un scénario catastrophe.
Covid : paralysie du pays, restrictions dans l’urgence, le scénario catastrophe d’un épidémiologiste pour janvier.
Alors que le gouvernement opte pour des fêtes de fin d’année sans restriction pour les Français, malgré un variant Omicron de plus en plus virulent, l’épidémiologiste Mahmoud Zureik alerte ce dimanche 19 décembre dans les colonnes du JDD sur un scenario peu réjouissant pour le mois de janvier.
Après des fêtes de fin d’année, conditionnées au seul respect des gestes barrière et à l’annulation des événements rassemblant du public le soir de la Saint-Sylvestre, va-t-on vers un mois de janvier terrible ?
C’est ce que redoute Mahmoud Zureik, l’épidémiologiste et professeur de santé publique, qui répond aux questions du Journal du Dimanche.
"Niveaux de contamination jamais atteints"
Et le scientifique n’est pas vraiment optimiste concernant la suite des événements. Car la transmissibilité du variant Omicron, extrêmement élevée, laisse redouter « des niveaux de contamination jamais atteints », note Mahmoud Zureik. Pour lui, la conséquence d’un variant si rapidement transmissible, c’est que "le système de soins risque d’être sous tension extrême".
Un risque de paralysie du pays ?
À la question de savoir si ce paramètre peut entraîner une « paralysie du pays en janvier », l’épidémiologiste ne ferme pas la porte. Pour lui, cela commencerait par le dilemme des soignants contaminés : s’isoler et risquer qu’ils ne soient plus assez nombreux pour prendre en charge les nombreux patients ou continuer à travailler et risquer de contaminer ces derniers ainsi que leurs collègues.
Mais ce qui pourrait paralyser le pays, c’est "si les métiers en première ligne, comme les caissiers, ne peuvent pas être assurés", explique-t-il.
Omicron risque d’aggraver la vague
Le scientifique rappelle qu’on manque encore de données sur la dangerosité d’Omicron et appelle à recevoir une troisième dose. Pour Mahmoud Zureik, dans l’éventualité « très peu probable » selon lui, que "la sévérité d’Omicron soit deux à trois fois moindres par rapport à Delta", sa transmissibilité fait que le nombre de cas graves sera quand même beaucoup plus élevé qu’actuellement et pour lui "il faut tout faire pour ne pas être infectés tous au même moment".
Et face à ce scénario, l’épidémiologiste juge les mesures annoncées par le gouvernement « très timides » et "pas de nature à pouvoir infléchir la courbe". S’il comprend la lassitude des Français, il rappelle néanmoins que "la vague est bien là et Omicron risque de l’aggraver dangereusement".
Des restrictions annoncées dans l’urgence ?
Alors, pour Mahmoud Zureik, il sera difficile d’y échapper : "Les restrictions qui n’ont pas été adoptées cette semaine, comme le couvre-feu pour le Nouvel-An ou le prolongement des vacances scolaires, risquent d’être annoncées prochainement dans l’urgence". Omicron n’a pas dit son dernier mot semble-t-il.
21/12 18:27 - Lynwec
@BA Un alibi épidémiologiste pour un scénario cousu de fil blanc et déjà dans les cartons bien (...)
21/12 00:11 - pipiou2
@véronique Tout-à-fait. L’auteur aurait pu faire référence à cet article qui correspond à (...)
20/12 15:51 - BA
Un épidémiologiste et professeur de santé publique annonce un scénario catastrophe. Covid : (...)
20/12 10:12 - véronique
@pipiou2 Mais la DDHC applicable actuellement comporte le droit de résister à (...)
20/12 09:33 - SilentArrow
@Francis, agnotologue Vous parlez d’oies...on interdit de les gaver pour le foie gras, (...)
20/12 09:08 - placide21
La racaille au pouvoir n’a pas le choix , il doivent poursuivre leur narration coûte que (...)
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