Libres propos sur la dictature sanitaire du Q Herr Kode
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793, Article 35 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Les dictatures démarrent comme cela : par un prétexte. Ce prétexte est toujours le même : préserver la pureté de la race, et le fonctionnement toujours identique : exclusion des impurs.
L’impur, c’est le bouc-émissaire de l’Antiquité, le juif chez les nazis, les capitalistes chez les communistes, et le non vaccinés dans la dictature sanitaire. La dictature, ainsi que l’ont montré Jacques Ellul, Hannah Arendt ou encore Edward Bernays (dans un style et sur une tonalité différents), a un allié : la Propagande. La Propagande n’a qu’un seul objectif : faire peur. Et ce cher Docteur Goebbels (dont je ne doute pas que les gouvernants actuels soient des lecteurs assidus) a indiqué la manière de faire : plus c’est gros, plus ça passe ; pour autant qu’on entretienne la Peur. Je dois à cette période une découverte : celle de l’homme. Dans mes lectures, je me souviens qu’Uranus et l’Europe buissonnière m’avaient fait forte impression. Je m’étais dit alors que la force la plus grande dans les périodes troubles était la bêtise. La bêtise de l’humain ordinaire, de l’être machinal celui qui ne vit pas mais fonctionne, car après tout : « il faut bien boucler ses fins de mois, mon bon monsieur ». Oui, il faut bien, et on veut bien : il s’agit de dire à des légions d’imbéciles : « il faut » et ils font. Tout et n’importe quoi : croire qu’un virus banal et anodin est la même chose qu’Ebola ou la Peste noire ; ce à quoi ils vous répondent (se pensant finaud) : « vous confondez tout, la peste est due à une bactérie et le covid à un virus ». Comme quoi, l’imbécile se reconnait invariablement à son goût pour les précisions inutiles. Car le problème n’est pas dans cette maladie ou son supposé vaccin magique : après tout, chacun fait ce qu’il veut. Charge à lui d’en assumer les conséquences : vacciné ou non vacciné. Et si l’on veut imposer une vaccination obligatoire : pourquoi pas après tout, si la majorité le souhaite (soyons cohérent avec nous même si nous sommes rousseauiste) et après un débat public et contradictoire avec un temps de parole identique que l’on soit pour ou contre et sans argument d’autorité : car une telle décision est politique et non médicale. Non le vrai problème est l’instrumentalisation massive d’une pandémie (ne jouons, là encore pas sur les mots) dans une visée politique. « Nous allons vers un nouvel ordre mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra l’arrêter » nous avait prévenu Särkozy de Ferenc Nagy. Nous n’y avons pas pris garde, personne ne l’a interrogé sur ce nouvel ordre mondial, ni ce qu’il voulait dire. Et bien, plus d’une décade plus tard : nous y voilà et voici ce qu’est le « nouvel ordre mondial », une forme pernicieuse de dictature qui vise à instaurer une nouvelle forme d’humanité. Une humanité sans l’humain. Une nouvelle humanité qui a fait sienne la célèbre phrase de Sartre : « l’Enfer, c’est les autres ». L’homme, mon prochain n’est plus mon ami, mon soutien, mon égal, mais un tueur potentiel. Un génocidaire qui s’ignore car il n’est pas vacciné (il met à mal la pureté de la race). Cette nouvelle humanité devra se gérer comme on gère un parc quelconque : par le traçage, l’enregistrement, le contrôle permanent. Une sorte de « panopticon 2.0 », où la peur de la surveillance putative est remplacée par la surveillance effective des machines. Un 1984 où le surveillant humain est remplacé par le mouchard électronique, qui ne connait ni grève, ni dysfonctionnement et ne dort jamais. Voilà où nous en sommes : le « passe vaccinal » n’est que la première étape de ce plan. Votre « passe vaccinal » va devenir un laisser passer qui vous permettra de vivre. Je me souviens d’un livre de Jean Michel Truong intitulé « le successeur de Pierre » et qui décrit comment dans ce qu’il nomme le futur, les ordinateurs et les machines vont remplacer les humains ; mais ce qu’il y décrivait de plus intéressant était le fait que probablement qu’une partie de la population allait se révolter contre cet état de fait et qu’une sorte de guerre civile s’ensuivrait. Il annonçait aussi, de mémoire, une forme de mort sociale de ces humains frondeurs. Nous y sommes également. A force de nous dire : « mais non, vous ne risquez rien, ce n’est qu’un téléphone, qu’un compteur connecté, qu’un pass sanitaire », nous perdons le goût de la liberté. Chaque petit pas, chaque pied dans la porte est pour nous une régression de l’idée même de liberté. Je vois, je constate tous les jours, à quel point la notion de liberté est pour mes contemporains une vague idée philosophique qui donne lieu à des marches convenues quand se produit un évènement qui sort un peu de l’ordinaire. Si les imbéciles qui ont défilé avec des pancartes « je suis Charlie » avaient réfléchis deux minutes, ils en auraient profité pour demander des comptes. Ils auraient dits : « pas si vite ». Arrêtons tout, réfléchissons : qu’est-ce qui fait société ? Pourquoi voulons-nous vivre ensemble et non à côté les uns des autres. Mais il était déjà trop tard : le pli était pris. La liberté était morte, perdue, ligotée dans les entrailles de la « toile » (qui porte d’ailleurs bien son nom : car le but d’une toile, c’est bien d’attraper sa victime et de la dévorer).
Aujourd’hui encore : nous avons la preuve que le pouvoir peut tout dire, tout oser, personne n’élève la voix pour s’opposer. Fioraso l’avait dit voici quelques années : si vous voulez faire accepter quelque chose, faites-le au nom de la santé, personne n’ose s’y opposer. Eh bien nous y sommes, nous autres humains libres (ou pour qui la notion de liberté n’a pas encore disparu) osons le dire : nous nous foutons de notre santé ! Nous n’avons pas à justifier de quoi que ce soit pour vivre. Que ceux qui vivent dans l’épouvante du film d’horreur permanent qui nous est servi depuis un an et demi se vaccinent. Ils ne risquerons plus rien, mais qu’ils laissent les autres vivre. De quoi avez-vous peur doublement-triplement (et bientôt quadruplement) vaccinés ? Si vous me contaminez : j’assume les risques. Et qu’on ne vienne pas me dire que je sature l’hôpital ! D’abord, l’hôpital c’est moi qui le paie aussi bien qu’un autre, ensuite il ne viendrait pas à l’idée de ne pas soigner quelqu’un qui a un cancer des poumons parce qu’il a fumé toute sa vie, au prétexte qu’il a pris des risques ; enfin : il faut être d’une hypocrisie sans nom pour oser parler de saturation de l’hôpital quand on a eu de cesse, surtout et y compris durant la « crise sanitaire » de fermer des lits d’hôpitaux et que lorsque qu’on distribue des milliards sur tout le monde, qu’on ait pas trouver quelques piécettes pour créer des places (ou à tout le moins maintenir) des soins d’urgences ! C’est ni plus, ni moins que se moquer du monde. Et au choix : du cynisme ou de la bêtise (ayant entendu parler l’illuminé de Matignon, je ne parierais pas sur la première hypothèse…)
Nous sommes à un tournant : il est temps pour les tenants de l’Ordre sanitaire de faire amende honorable et de reconnaître qu’ils se sont trompés (et ont été trompés) sur toute la ligne : la dangerosité du virus, le fait de ne pas soigner les malades, la prétendue efficacité du vaccin (si efficace que l’on doit renouveler tous les trois mois) et qu’ils retrouvent le goût de la liberté, et surtout de la Vie. Réfléchissez-y : voulez-vous vraiment de la vie que l’on vous impose ? Etes-vous du bétail pour qu’on vous puce ? Etes-vous des prisonniers pour qu’on vous demande de justifier de votre identité et de votre statut vaccinal pour faire une chose aussi simple que boire un café ? Voyez-vous vraiment un meurtrier en puissance quand quelqu’un vous dit qu’il n’est pas vacciné ? Connaissez-vous vraiment des dizaines de morts dans votre entourage du covid ? Posez-vous cette bête question : êtes-vous capable de donner l’identité d’une personne de moins de cinquante ans en bonne santé ayant attrapé le covid et en étant morte ? Et à la fin demandez-vous vraiment, si cette crise vaut cette débauche de haine, de mesure liberticide, d’animosité entre les gens ? N’est-ce pas l’intérêt d’un gouvernement à tendance autoritaire de monter les gens les uns contre les autres ?
En ce qui me concerne : je porte comme un étendard le fait de ne pas être vacciné et d’être traité comme un palestinien dans mon propre pays, fidèle en cela à Guitry quand il déclarait qu’il valait mieux être avec ceux que l’on hait plutôt qu’avec ceux qui haïssent car on est en meilleure compagnie.
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