Bonjour Fergus

« Écartelée entre les cinq candidatures d’Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV), Jean-Luc Mélenchon (LFI), Arnaud Montebourg (?) et Fabien Roussel (PC), la gauche (au sens large). »

Même au sens très large, on peut déjà éliminer sans difficulté au moins trois des cinq candidats de votre liste... ou alors, on peut tout aussi bien y rajouter notre très immature et narcissique petit Monarc, et tant qu’à faire Valérie Pécresse qui est tout de même à « gauche » de Z.

Nonobstant la variation des labels et de leurs détournements, la politique menée successivement par Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron suit exactement la même logique depuis 15 ans, soit celle d’une soumission sans faille aux directives imposées par l’Union €uropéenne, par l’ogre germanique qui y décrète la pluie et le beau temps sous tutorat U$, et par l’OTAN, ...

Et quand après s’être imposée en matières économique, politique et asociale, la Pensée Unique néo-libérale étend son emprise à la standardisation des doxa scientifiques et « sanitaires », on ne peut que souscrire à la proclamation « Ni gauche, Ni droite ! » assez justement proclamée (au moins pour le constat) par l’alors candidat « manager » aux destinées de la start-up « France ».
Quant à €€LV, sa stricte conformation au panurgisme de la bien-pensance sociétale, multiculturaliste, genrée, climatique et maintenant « vaccinale » de rigueur en Pensée Unique laisse à tout le moins songeur sur l’« alternative » que - faute hors carriérisme de tout indice encore apparent d’esprit critique ou même d’élémentaire « bon sens » au sein de sa direction - il pourrait encore constituer.

En fait, ne restent guère pour seules alternatives plus ou moins réalistes au programme de la Pensée Unique que les candidatures de Jean Lassale, Jean-Luc Mélenchon, François Asselineau, Florian Philippot et jusqu’à un certain point Z. et Fabien Roussel.

Une telle réflexion devrait à tout le moins permettre de mieux débroussailler, pour réaliser à quel point le fantasme d’une candidature unique de « gauche » s’avère illusoire, ne relevant jamais que de la propagande bien comprise.

Si tant est qu’il aspire réellement à changer de la tyrannie de l’actuel merdier managérial et €uro-compatible, ce sera à l’électeur de déterminer au final son suffrage et comment, au delà des stériles querelles de chapelles, y procéder le plus utilement et efficacement possible.

Bien à vous, en vous présentant mes cordiales salutations !