J’adore le vin, mais, malheureusement, il n’est pas bon pour la santé. 

L’article voudrait faire croire que les polyphénols sont favorables à l’organisme. Seulement voilà, si le vin en contient bien, l’organisme, lui, les rejette. Les polyphénols fonctionnent « in vitro », mais les études « in vivo » laisse sans voix : les polyphénols ne sont pas acceptés par l’être humain qui s’en débarrasse par les urines ou par les selles. Et les bactéries du côlon, les égouts de l’organisme, ne l’oublions pas, peuvent bien s’alimenter de tous les restes non digérés qui leur passe sous le nez. 

Et le microbiote intestinal est loin d’être homogène. Les bactéries se dénombrent en millions dans l’intestin grêle, en milliards dans le côlon. Ce sont nos habitudes alimentaires qui déterminent les équilibres entre les différentes espèces de nos bactéries commensales. Nous héritons notre microbiote de notre mère et sa composition varie très peu au cours d’une vie. C’est bien le type d’alimentation (plus ou moins carnée, plus ou moins glucidique) qui peut modifier, en nombre et en genre, nos bactéries commensales. C’est cet équilibre qui est à rechercher. En cas de clostridium difficile, le remède le plus efficace est la « transplantation fécale ». C’est bien une opération médicale qui cherche à rétablir l’équilibre du microbiote.

Et puis l’alcool contenu dans le vin est considéré par l’organisme comme un poison. C’est le foie, avec son rôle de désintoxication, qui s’en occupe. Malheureusement sa capacité à métalliser l’alcool est faible ce qui fait que l’abus d’alcool dépasse les capacités de recyclage du foie et produit des effets délétères cumulatifs. 

Bref, c’est une belle histoire de Noël à raconter à propos du vin rouge. Avec modération, il apporte de l’énergie puisqu’il produit 7 kcal par gramme. Voilà son seul bénéfice avec son goût incomparable évidemment.