Merci pour cette variante apportée au panier des impasses
engageantes et du découragement garanti.
Vous oubliez de dire que, sans rien faire, pour ceux qui
sont le plus en difficulté et à la merci des incertitudes, les choses ne vont
pas s’arranger toutes seules, au contraire, et que c’est un luxe qu’ils ne
peuvent se permettre contrairement à d’autres qui ont toujours le temps de
ratiociner et de voir venir.
Que cette société convient très bien, à part encore quelques
gênes aux entournures démocratiques que l’on finira bien par régler, à une
élite économico-financière hyper minoritaire renforcée par ceux qui pensent lui
devoir quelque chose ou en être ses éternels protégés ou dépendants.
Comme c’est beau l’abstraction généralisante, c’est une des
spécialités de certains économistes qui
nous expliquent régulièrement que le
libéralisme et ses variantes sont indépassables et irremplaçables en en
minimisant les effets pour ceux qui vivent à des étages inconnus d’eux sauf
sous des formes statistiques.
Je m’excuse, voici un regard trivial sur notre actualité
électorale. Désolé.
La manœuvre en cours consiste à permettre au champion que
l’on a préparé et promu d’emmener les pigeons qu’il a apprivoisés ou
de remettre le flambeau à un de la famille élargie pour, dans un parcours
sacrificiel, perdre devant le candidat dont les copains du champion, qui
font semblant de faire la fine bouche devant ses provocations, ont assuré au
1er tour comme d’habitude avec une discipline remarquable (pas un vote ne
manque. Jamais. Au moins 20% garantis) la mise en lice pour le second tour. C’est
juste le scénario à sec. Bien sûr, nous aurons droit aussi à de belles
péripéties et diversions, vu ce que nous coûte ce genre de campagne. Le prix de
la
« démocratie »
Chacun en déduira qui a intérêt à bien comprendre avant.
Après, ce serait cruel, comme la vie sait l’être. Attention, la bulle
médiatique n’est pas toute la vie.