Une élection sans perspective
La démocratie est en route. La seule voie qu'elle nous laisse encore ouverte est celle de nos voix aux différents scrutins qui se préparent.
Autrefois, nous attendions des transformations, des réformes, des améliorations. De beaux projets se disputaient où chacun offrait de nous servir un futur plein d'avenir.
Longtemps, deux visions de la société se sont opposées. Une, de rectitude, d'efforts, de sueur avec la promesse de pouvoir consommer ce qui nous plaît sans restriction, à condition d'en avoir les moyens, de nous soumettre à l'ordre entrepreneurial. Une autre, de partage, de garanties sociales, d'extension des droits des citoyens, de protection étatique, avec la promesse de pouvoir consommer ce qui nous plaît à condition de rester dans la ligne.
Aujourd'hui, plus rien de tout cela. Aucune vision d'avenir, aucune échappatoire.
Il nous faut boire jusqu'à la lie le philtre de la décomposition sociale, de la perte de tous nos droits, de l'effondrement des connaissances, de l'absence de justice, de la restriction sans fin de toutes nos libertés.
Le projet de destruction sociale est en cours, boosté par le virus, et boostant les profits des grandes entreprises financiaro-pharmaco-techniques qui dirigent le monde occidental, l'UE et la France.
Aucun des candidats n'a ni la force, ni la volonté, ni même l'ébauche d'idée de remettre en cause cet écrasement des populations occidentales, européennes et françaises.
Nous avons le choix entre le pire, représenté par la poursuite de la politique actuelle avec plus ou moins de nuance, avec Macron, Pécresse ou Hidalgo, le pire empiré avec Le Pen, ajoutant un discours nationaliste décalé de la situation actuelle, et le pire au carré avec un représentant nostalgique du pétainisme à la française, ne dissimulant pas ses projets antidémocratiques, antisémites et racistes.
Les autres candidats n'ont aucune chance de parvenir à quoi que ce soit.
Aprés les élections, nous savons à quoi nous attendre, un effondrement continu de la démocratie, une abolition progressive de tous les droits, la poursuite de la vente aux enchères des fleurons de l'industrie française aux USA et à l'Allemagne, la privatisation de ce qui reste de l'espace public, et finalement une banqueroute plus que probable après les JO de 2024, s'ils ont lieu.
Voter, ne pas voter, n'est plus la question. La manipulation médiatique mettra à la tête du pays celui ou celle qui servira au mieux les intérêts de système financiaro-pharmaco-technique, sans regarder de trop près aux conséquences et avec la possibilité de répression massive si jamais la population en colère se rebellait.
La constatation est amère, mais la démocratie n'est plus le régime sous lequel nous vivons. même si nous le savons depuis quelques temps, la période actuelle le confirme plus que jamais.
Les élections, qui étaient la dernière soupape d'expression, font désormais partie du système de répression généralisée. Par l'illusion qu'elles propagent.
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