vous dites que les syndicats n’ont pas bougés, mais au niveau local, les choses ont qund mêm bougées, bien sur avec moins de force qu’au niveau national, mais j’ai ecris partout ou je le pouvais y compris au responsables de ce texte sous les termes ainsi présentés :
Messieurs,
Ce courrier pour attirer votre attention sur des événements en cours dans le petit monde de la santé.
En effet, nos chers dirigeants N. SARKOSY & X. BERTRAND soucieux de permettre aux français de travailler plus..., introduisent aujourd’hui cette notion : il faudra payer pour travailler.
Une loi va être promulguée pour la mise en place : d’un conseil de l’ordre infirmier.
Or, l’adhésion à cet ordre (150€), ainsi que la cotisation annuelle (200€) seront obligatoires, sous peine d’etre interdit d’exercer que ce soit en milieu libéral ou hospitalier. Un comble dans le pays des libertés !!!
Cette mesure, concernera 450.000 infirmières en France :
Ø 50.000 IDE libérales
Ø 400.000 IDE hospitalières
Evidement aucun travail démocratique n’a été fait de la part de nos dirigeants, auprès des populations infirméres, pour savoir si c’était la volonté du plus grand nombre.
Cette mesure vient de toucher les kinésithérapeutes, dans les mêmes conditions, et à qui on avait promis que : 40€ de cotisation.
Refus des dirigeants de faire prendre en charge le montant de la cotisation par l’employeur, et par de là : le gouvernement, puisque les budgets sont argents publics.
Depuis plusieurs années déjà les médecins font des pieds et des mains pour faire disparaître leur ordre.
Nous exerçons un métier de délégation et diplômé d’état, déjà réglemente et encadre par de nombreux textes de loi & décrets, mis en place et pensés par des générations de législateurs.
Devant l’échéance évidente, (car nous avons a faire face à un mur de silence), les infirmières SURPAYEES, commencent à grincer des dents à l’idée de débourser 350€ pour continuer a exercer leur métier.
Sur cette base, ces cotisations vont représenter une manne de : 157.500.000 €,... pour faire fonctionner cet ordre, car évidemment il n’y aura pas de bénévoles dans ces tribunaux d’exceptions !!!.
Qui va surveiller la bonne gestion de cet argent !?!
Vous trouverez cette lettre motivée, mais je fais partie des 450.000 infirmier(e)s diplômé(e)s d’état, condamné(e)s à s’acquitter de cette somme.
Je suis secrétaire du comite d’entreprise de l’établissement, et vous étes mon dernier recours, car tous les syndicats représentatifs au plan national, se sont cassés les dents face au mutisme de nos dirigeants, et à leur volonté de souscrire à la demande de quelques obscures associations infirmières, peu représentatives et ancrées à droite, comme par hasard... !
Apres les kinés et les infirmières, à qui le tour ? Les assistantes sociales, les orhophonistes, les psychologues, les diététiciennes et autres métiers de la santé, sont dans la ligne de mire.
J’ai contacte mon député local : Mr G. GEOFFROY, sans réponse à ce jour. Ainsi que Mr J.M. DUBERNARD, président de la commission des affaires culturelles à l’assemblée nationale, et dont dépend l’élaboration de la loi qui va être promulguée, réponse de ce dernier : il a transmis à Me M. BRIOT, rapporteuse de cette proposition de loi.
Mes coordonnées :
Mr WISNIEWSKI Laurent
e-mail : [email protected]
Infirmier au centre médical de FORCILLES
Secrétaire du C.E.
Elu F.O.
( 01.64.05.60.82