@Francis, agnotologue
C’est effectivement indéniable.
Mais la grande question à se poser est bien celle de comprendre « pourquoi » certaines personnes sont des victimes très sérieuses des attaques des virus respiratoires aérosols (virus grippaux et coronavirus) alors que d’autres ne le sont absolument pas ? Cela ne tient pas du hasard ni de la loterie de la vie.
Et la réponse est parfaitement simple : c’est la capacité immunitaire des voies respiratoires, chemin obligatoire emprunté par les agents pathogènes aérosols, qui fait toute la différence.
« Le système immunitaire associé aux muqueuses (SIAM) (mucosa associated lymphoid tissue, MALT) comprend environ 80 % des cellules immunitaires de l’organisme et constitue le plus important système lymphoïde chez les mammifères. Il a trois grandes fonctions :
— protéger les surfaces muqueuses contre la colonisation et l’invasion par des pathogènes microbiens
— prévenir l’internalisation de bactéries commensales ou d’antigènes non dégradés comme les protéines dérivées de l’alimentation et de l’environnement ; et
— empêcher le développement de réactions inflammatoires non désirées contre certains antigènes qui franchissent la barrière épithéliale.
Ainsi on comprend bien que tant que cette barrière immunitaire est fermée à double tour, parfaitement fonctionnelle, les agents pathogènes ne peuvent pas investir l’organisme.
Et cette protection de »première ligne« est tellement importante que les chercheurs examinent aujourd’hui la possibilité de mettre au point un »vaccin« »intranasal« !
https://www.vidal.fr/actualites/27066-covid-19-les-promesses-de-la-vaccination-intranasale.html
Mais la »complexité« de l’organisation immunitaire de première ligne dans les voies respiratoires n’a pas encore livrée tous ses secrets et si cette vaccination intra nasale aboutit, elle ne pourra pas être aussi »efficace" qu’une immunité mucosale entretenue grâce à des habitudes de vie appropriées. Et il est tout à fait possible de prendre soin de son système immunitaire de première ligne et de se prémunir ainsi des attaques des agents pathogènes aérosols.
Est-ce que c’est une surprise de voir un certain type de personnes malade d’attaques de virus respiratoires ? L’examen de leurs comorbidités est très riche d’enseignement : il n’y a pas de hasard (sauf dérèglement génétique absolument rare), les explications scientifiques de la faiblesse immunitaire de leur système de défense de première ligne sont parfaitement bien documentées.