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Commentaire de Dedal

sur Le libéralisme aux antipodes des idées reçues


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Dedal (---.---.136.95) 19 mars 2007 19:22

A Philippe Renève :

« Je dois être de nature sceptique, mais, vous qui représentez un parti politique, auriez-vous la gentillesse de m’expliquer comment « le libéralisme permet cette »plus-value« de justice dans notre pays » ? Merci. »

A votre service, monsieur, comment expliquez vous qu’aujourd’hui la France soit un des pays les plus endettés, doté d’un modèle sociale qui l’asphyxie sans bénéficier aux plus pauvres (allez dans les quartiers constater comment ses gens respirent la joie de vivre et la confiance en le futur), et incapable de réfléchir à son avenir (nottament à nos retraites) ? Parceque les bonnes questions ne sont jamais posés par nos politiques qui se battent invariablement sur les thèmes de la sécurité ou de la prise en charge sociale par l’état, donc sur des thèmes étatistes qui ne font que gonfler notre état déja fort volumineux et surtout fort incompétent. La vraie prise en charge sociale est celle de ne pas laisser de dette à tous ses enfants qui naissent dans les quartiers ou ailleurs et qui ne méritent pas de devoir travailler et vivre misérablement toute leur vie uniquement parceque quelques gaullistes ou mitterandiens trois générations plus tôt se sont entêtés à construire un modèle français dont personne ne veut.

« P.S. Ah oui, et aussi quel est le régime « soviétique » que la France a eu depuis 1936. Merci. »

Aucun il est vrai. Cependant on ne peut nier que les communistes français, aux ordres de Moscou, ont eux de manière répétée des rôles importants. Dans le front populaire tout d’abord, dans l’immédiat aprés guerre en remerciement de leurs actes de résistance ensuite, dans les années soixante-dix enfin où leur force électorale pesait lourdement sur les réformes qui auraient du être mises en place. Plusieurs séquelles graves sont aujourd’hui le résultat de ses trois époques :

1) la faiblesse chronique des syndicats (inchangés depuis 1945 et dont la représentativité est encore mesurée à l’importance des actes de résistance, certes justement glorifiés, des personnes qui en faisaient partis durant la guerre) Elle est telle qu’ils sont obligés de s’en remettre à l’état pour négocier avec le patronnat, ces syndicats ne représentent plus la France des salariés et sont quasi-inexistants dans le privé ce qui est une honte pour notre pays et la cause de nombreux maux sociaux.

2) les incohérences structurelles de l’éducation nationale, monstre acéphale (oui c’est un néologisme) qui ne sait aujourd’hui plus du tout où il va mais qui sera inréformable avant des dizaines d’années, causant des torts irréversibles qu’on ne mesure absolument pas.

3) le monopole de l’assurance maladie, construit sur les ruines de Vichy (savez vous d’où vient l’idée du numéro de sécu ? finalement soviètisme et fascisme font bon ménage...) et qui est aujourd’hui le gouffre financier qui, peut-être, achèvera la France


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