Vous avez raison : en 1995, il y eût en février un fantastique retournement de situation « sondagier » avec une dégringolade de Balladur. Oui, effectivement, dès fin février 1995, tous les instituts de sondages donnèrent Balladur troisième, et cela ne varia plus jusqu’au scrutin du 23 avril.
Pourtant, cela n’empêcha pas ... Nicolas Sarkozy d’accuser les « sondages » et particulièrement BVA au soir de la défaite de son champion :
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=sarkozy&datedif_jour1=23&datedif_mois1=04&datedif_annee1=1995&num_notice=1&total_notices=2
Instructif, n’est-il pas ?
Pour le reste, je m’en suis expliqué plus bas, ce doit être la réaction n°90 (ceci n’est pas un article anti-sondage, ni anti-Bayrou, ni pro-machin, et bla bla bla)
Quant à savoir si, par cet article, je ferais preuve de « malhonnêteté intellectuelle » comme d’aucuns semblent le penser, je remarque que certains commentaires sont très, voire hyper partisans ... Et m’accordent bien souvent des propos que je n’ai MEME pas sous-entendus. Mais c’est le « jeu »
Encore une fois, le mien ne l’est pas, partisan.
Je fais partie des indécis.
Je m’interroge sur Bayrou, c’est tout.
Le seul point sur lequel je reviendrais aujourd’hui - cet article a été posté LE 11 MARS et nous sommes le 19 ! - c’est sur le second tour opposant Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy.
Je ne serais plus nuancé désormais. Plus prudent.
Mais en ce qui concerne le reste de l’article, je ne retire pas une seule ligne, et je maintiens que les sondages tentent de prévoir l’imprévisible.
Et l’imprévisible, c’est nous.