Alors que le camarade Mohamed suggère fort à propos de relire en commun aujourd’hui un texte décisif dont chaque ligne renvoit potentielement à une exègese passionante que l’histoire a confirmé, il y a toujours des boutiquiers pour en faire leur drapeau narcissique autoritaire, ou faire concurrence d’un livre noir du communisme contre un autre livre noir du capitalisme... Mais putain que croyez-vous gagner à vous insulter de larbin ou de meutriers rouge etc... à faire ping-pong dans une zizanie qui ne sert que les dominants ? c’est nul ! archi nul ! c’est contre-révolutionnaire, çà c’est sûr.
A ce propos, marre d’entendre le mot « idéologie » dans un sens strictement négatif, péjoratif, polémique fallacieux. Nous sommes tous idéologues, animés d’une ou plusieurs architectures mentales déterminées, souvent contradictoires d’ailleur, ne serait-ce que par la langue maternelle, et c’’est heureux ! Il n’y a pas d’intellection sans idées organisées !
Le problème est d’en avoir conscience, une conscience critique et auto-critique distanciée pour aller au-delà d’une idéologie native tribale par défaut. Et jusqu’à présent j’ai pas trouvé de meilleure méthode que celle du matérialisme dialectique de Marx & Engels, (Hegelienne avant) pour opérer cette conscience distanciée, évolutive qui nous apprend que nous avons irrépréssiblement les idées dominantes (superstructures) de nos conditions objectives de survie (infrastructures), de nos rapports de production, auxquelles j’ajoute toujours rapports de reproduction réels. Dis moi d’où sors, d’où tu mange, te chauffe, qui te paie, je te dirai ce que tu crois... Car ce que tu crois penser subjectivement n’a aucun intérêt ! aucune autonomie !
Or dès l’instant qu’on fait ce constat honnêtement, on s’aperçoit que le fait techno-social, économico-social déterminant est par construction confiscation des moyens autonomes de production et de reproduction de la majorité humaine par une minorité violente et agressive : la prolétarisation.
Ce n’est plus là une idéologie, c’est une réalité matérielle. Malheureusement nous sommes conditionnés mentalement pour « naturaliser » cette domination qui n’a rien de naturelle ! ni de fatale !
Les luttes paysannes ou ouvrières ont démontré bien ou mal qu’il y a des alternatives biologiques, communautaires et écologiques bien plus effisciente à long terme.
Partant de là, soit on y travaille tous ensemble, soit on se fait l’esclave d’un système, le capital, qui détruira tout, absolument tout dans tout les cas : cela se voit aujourd’hui plus que jamais.
Le reste... aucun intérêt !