• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de jjwaDal

sur Cartes sur table


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

jjwaDal jjwaDal 19 janvier 2022 16:04

@sirocco
Vaste sujet. L’absence prouvée ou probable de conflit d’intérêt chez l’auteur est une condition nécessaire mais nullement suffisante. La plupart des bonnes études sont du travail d’équipe, ce qui impliquerait déjà une complicité d’intérêts du groupe et l’absence de dommages à la réputation des membres garantie par un tiers, ce qui est plus dur à envisager.
Une équipe aurait donc étudié au microscope les vaccins à ARNm ? Elle a publié, même en Preprint quelque part ? Est-ce une assertion gratuite ?
C’est une multitude de facteurs qui fonde une croyance qu’une observation est réelle et peut servir de base à une (des) théories pour l’expliquer.
L’étude sur l’HCQ dans le « Lancet » était ostensiblement un faux et donc il n’y a pas eu débat. Elle ressemble à un contrat pour éliminer la possibilité de l’utiliser. Se souvenir que son utilisation ne se limitait pas à l’IHU de Marseille (il s’en faut de beaucoup) et la précipitation en Europe comme aux USA pour flinguer cette molécule est un indice fort que la science n’était pas conviée au débat. Ensuite le mimétisme suit, une fois que le CDC, la FDA, l’OMS (en bref quelques personnes porte-parole d’entités jugées crédibles) sont convaincues sinon par la science du moins autre chose, les autres suivent. Aucun complot planétaire, juste du suivisme imbécile. Comme dit Malone « Si la CDC dit que la Terre est plate, elle l’est et tous les grands médias vous tomberont dessus si vous remettez scientifiquement en doute cette affirmation ».
De multiples biais (analytiques, psychologiques, politiques) peuvent influencer la démarche scientifique, ce qu’on cherche, où on regarde.
Il faut connaître le cadre aussi dans lequel se déploie cette recherche. Qui finance ? Qui a intérêt à quoi ? Qui peut influencer qui ?
Par ex, d’un point de vue scientifique, est-il préférable de chercher des molécules qui vont s’attaquer indifféremment à tous les variants de ce coronavirus et de soigner les personnes tombées gravement malades (un sous-ensemble inférieur à 10% d’une population) ou de rechercher un vaccin contre les champions de la mutation et d’obtenir la vaccination obligatoire (qui cible les biens portants et ceux ne risquant rien), ce qui implique éventuellement des rappels, de nouveaux vaccins tous les trimestres ou tous les ans, etc (un jackpot financier).
Pour des entreprises côtées en bourse, seul compte le chiffre d’affaire et surtout les bénéfices. Peu importe si le vaccin est une passoire à épidémie, du moment qu’il se vend. Les intérêts de ces entreprises ne peuvent être celles de la santé publique.
A qui a profité cette crise ? Poser les questions est une garantie d’avoir des réponses, à vérifier cependant.
Mc Cullough et Cie ont obtenu d’un juge fédéral l’accès à l’étude clinique de Pfizer sur laquelle s’est basée la FDA pour l’autorisation d’urgence.
D’ici un an nous saurons bien plus de choses.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès