Le retour
des 3 prêcheurs. Du découragement, de l’abstention ou du coup pour rien.
Ils sont
vraiment inquiets, les « gentils » prêcheurs de la résignation dont ont
tant besoin Macron et ses homologues pour se maintenir malgré une légitimité
erratique et la prise de conscience des changements nécessaires qui montent ici
et dans les pays européens.
1. C’est le
réflexe de survie d’une partie très minoritaire de la droite dépassée par le duo
libéralisme/ néo-libéralisme qui redoute l’installation d’authentiques
processus démocratiques associant les citoyens au pilotage économique et social.
Par le basculement de la primauté du marché à la primauté du politique. Par la nécessaire évolution et adaptation des
traités européens. Il faut la comprendre. Pour elle, cette histoire de
démocratie et d’intelligence collective, c’est inconcevable. Elle ne voit pas
bien quel rôle tenir dans cette affaire.
2. Sans
surprise, elle se retrouve sous des raisonnements différents côte à côte avec
de grands révolutionnaires autoproclamés
de gauche pour nous sermonner en expliquant que décidément ce n’est pas
le bon moment (jamais en fait). Les deux ont vraiment du mal à s’imaginer
participer à la dynamique de l’intelligence collective associée à
d’authentiques processus démocratiques. Qui sait, cela viendra peut-être un
jour, sinon tant pis.
3. L’extrême
droite aussi s’en mêle et bien sûr la droite classique. Quand elles voient
qu’un citoyen tenté par une gauche authentique est décidément imperméable à leurs
influences, il ne leur reste plus qu’à
essayer de le décourager elles-aussi.
Il y aussi
ceux qui sont là juste pour exister ou guigner un poste et un mandat et qui
bien sûr jurent le contraire en favorisant les mieux placés.Mais ce n’est pas
leur problème, c’est le nôtre.