• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Renaud Bouchard

sur Mali, diplomatie et Grand ménage de Printemps : à quand l'ordre donné aux ressortissants maliens de quitter la France dans les 72 heures ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Renaud Bouchard Renaud Bouchard 3 février 2022 16:24

@titi

Bonjour.
A propos de l’exploitation de l’uranium en Afrique :

cf. ci-après :https://www.agenceecofin.com/dossier/1709-91608-longtemps-boude-pour-son-passe-le-nucleaire-revient-en-grace-pour-le-bonheur-des-producteurs-africains-d-uranium

Comme l’indique l’édition 2021 du Nuclear Fuel Report, « un certain nombre de projets à des stades très avancés de développement [attendaient] une amélioration de la situation du marché de l’offre et de la demande pour commencer à produire de l’uranium ». Une affirmation qui se vérifie déjà depuis quelques mois en Afrique.

Les prix de l’uranium s’envolent, dopant les cours des actions des sociétés qui opèrent dans ce domaine. D’ailleurs, la hausse commence à attirer les regards au-delà de la sphère des professionnels. https://t.co/7WUI0MhBAO

— Cyrille RESTIER (@CyrilleRestier) September 16, 2021

Au Niger, par exemple, leader africain de l’uranium, la compagnie minière Global Atomic (Canada) compte lancer la construction de la mine Dasa début 2022, selon des propos tenus par son PDG Stephen Roman en mars dernier. L’évaluation économique préliminaire publiée en avril 2020 estime que, dans une première phase d’exploitation de 12 ans, le projet peut livrer annuellement 4,4 millions de livres d’uranium à un coût global de 18,39 $ la livre. Alors que la production nationale du Niger est passée d’un pic d’environ 5000 tonnes en 2012, à moins de 3000 t fin 2020, la mine Dasa pourrait permettre au pays d’augmenter sa production et possiblement ses parts de marché sur l’échiquier mondial.

Au Niger, par exemple, leader africain de l’uranium, la compagnie minière Global Atomic compte lancer la construction de la mine Dasa début 2022, selon des propos tenus par son PDG Stephen Roman en mars dernier.

Au Sud du continent cette fois, c’est la Namibie et le Malawi qui devraient être les principaux bénéficiaires du regain d’intérêt pour l’uranium. Paladin Energy (Australie) relance actuellement son projet Langer Heinrich placé en régime de maintenance et entretien en 2018. Toujours en Namibie, Bannerman Energy (Australie) a publié en août une étude de préfaisabilité pour son projet d’uranium Etango, une étape qui la rapproche davantage d’une décision d’investissement et du lancement des travaux de construction d’une exploitation minière.

Au Malawi, les ambitions nationales reposent sur Lotus Resources (Australie, encore) et son projet Kayelekera. Le gouvernement a approuvé ce mois le renouvellement du permis minier de la société, ce qui donne le droit à Lotus d’exploiter les gisements jusqu’en 2037. Selon une étude exploratoire publiée en octobre dernier, elle n’aura besoin que de 50 millions $ pour lancer la production, car il s’agit d’une mine existante, où la production a été suspendue en 2014.

Le thorium est un élément faiblement radioactif facile d’accès. Il représente une alternative intéressante à l’uranium https://t.co/K44YDaDvHt

— Heidi.news (@heidi_news) September 15, 2021

Il ne faut pas oublier l’Afrique du Sud, seul pays du continent à posséder une centrale nucléaire. Avec ses 433 364 tonnes de réserves prouvées en 2010, soit 7% des réserves mondiales connues à l’époque, le pays a aussi un rôle à jouer. Tirer au maximum profit du retour de la demande devra être le mot d’ordre pour tous les États concernés, car on n’est jamais à l’abri d’une 3e tragédie qui pourrait à nouveau faire plonger le secteur. Ou de l’émergence d’une alternative à l’uranium. Le thorium, par exemple...

Renaud Bouchard


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès