Le Point =Publié le 09/02/2022 à 18h14
« »« »Le pire, bientôt évité ? Tous les feux seraient au vert, le Kremlin comme les Occidentaux relevant des signaux positifs. Au centre de cette crise, l’Ukraine, qui y croit dur comme fer et a déclaré, mercredi 9 février, qu’il y avait de « vraies chances » de désescalade. « Aujourd’hui, il existe de vraies chances pour un règlement diplomatique », s’est félicité à Kiev le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba, pour qui la situation reste « tendue mais sous contrôle ». Les menaces de sanctions « sans précédent » en cas d’attaque de l’Ukraine par la Russie, ainsi que le dialogue mené ces derniers jours pourraient éloigner le spectre d’une guerre en Europe, veut croire le gouvernement ukrainien.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fait lui aussi montre d’optimisme en saluant mercredi les « progrès » nés de la reprise d’intenses échanges diplomatiques entre la Russie et les Occidentaux. « La mission est d’assurer la sécurité en Europe, et je crois que nous y parviendrons », a ajouté le dirigeant allemand à Berlin.
« Il y a eu des signaux positifs quant à la décision de l’Ukraine d’agir uniquement sur la base des accords de Minsk, c’est un plus », a de son côté estimé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, évoquant les accords signés en 2014 et 2015 par Kiev et les séparatistes sous l’égide de Paris, Berlin et Moscou, visant à mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine. « Mais nous n’avons pas entendu le président (ukrainien Volodymyr) Zelensky dire qu’il était prêt à s’en occuper rapidement », a-t-il affirmé.
Après un long face-à-face avec Vladimir Poutine lundi, le président français Emmanuel Macron avait assuré avoir reçu des gages du président russe pour qu’il n’y ait pas d’« escalade » supplémentaire. La Russie s’apprête à recevoir la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss, pour un voyage de deux jours. Le Premier ministre Boris Johnson se rend lui en Pologne, où la Grande-Bretagne entend déployer des soldats supplémentaires. C’est dans ce contexte qu’Olaf Scholz accentue aussi son implication, en réponse aux critiques ces dernières semaines sur sa discrétion et une supposée complaisance à l’égard de Moscou.
Après la cheffe du gouvernement danois Mette Frederiksen mercredi, le successeur d’Angela Merkel recevra jeudi les dirigeants des pays baltes, voisins d’une Russie qui inquiète. Malgré l’annonce de l’envoi de 350 soldats allemands supplémentaires en Lituanie dans le cadre d’une mission de l’Otan, les réticences de Berlin à la livraison par l’Estonie d’armes allemandes à Kiev ont créé des crispations ces dernières semaines. Après sa visite à Washington lundi, destinée à rassurer les Américains, puis la réunion à Berlin mardi du Triangle de Weimar, formé avec la France et la Pologne, Olaf Scholz avance sur un fil, entre les attentes de ses partenaires occidentaux et la dépendance de l’Allemagne au gaz russe.« »"
14/02 05:58 - Pierre
@Jean Dugenêt Bonjour et merci pour votre commentaire. La situation en Ukraine est beaucoup (...)
13/02 16:44 - Jean Dugenêt
13/02 12:27 - yakafokon
Ce qui est absolument incroyable, c’est la violence des menaces américaines contre la (...)
12/02 12:01 - jjwaDal
@chantecler Je l’ai dit ailleurs : ils savent maintenant qu’ils devront gérer une (...)
10/02 10:52 - chantecler
@jjwaDal Qui qui bombarde la Syrie pendant qu’on nous occupe ailleurs ? PS : pour les US (...)
10/02 10:39 - jjwaDal
@chantecler Pas leur but mais une conséquence inhérente à leurs actions. Comme le dit (...)
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