Bonjour à tous,
En pratique, il y a eu nettement deux phases, et sur le terrain, et dans les
médias, concernant ce Convoi français et européen.
Effectivement la phase « parisienne » a donné lieu à un traitement
médiatique particulier et relativement intense. Mais comme on a pu le voir, il
s’agissait surtout de « récupérer » la contestation en évacuant sa
revendication de base, l’abolition du paSS, pour concentrer l’attention du
public sur les revendications qui pouvaient être réintégrées dans le champ de
la campagne électoral du 1er tour. C’est une tentative de mettre un frein à la
tentation abstentionniste.
Le résultat de cette phase « parisienne » reste néanmoins très positive
pour la Résistance, dans la mesure où elle amène une partie du public à se
poser des question sur la réalité de la situation actuelle du pays.
La phase « belge », par contre, a été complètement étouffée : les
autorités belges ont donc compris qu’il était dangereux, pour le système, de
jouer avec le feu de cette contestation. Elles se sont donné les moyens de
bloquer les convois avant qu’ils ne puissent apparaître sur les médias comme
une force de Résistance.
Cela montre les limites de ce genre d’opération. Le bilan
global reste positif mais comme le constate la majorité des intervenants dans ce débat, il faut progressivement
apprendre à passer à une intensité supérieure dans la Résistance. Ce qui dépend
de son enracinement sur le terrain, et c’est bien la conclusion de cet article !
Luniterre