Convoi de la liberté : le pouvoir est dans la rue, encore faut-il aller le chercher là où il est vraiment !
Le Convoi de la Liberté a déjà remporté une première victoire considérable : celle de la visibilité médiatique, et cela en pleine période de « démarrage » de la campagne électorale présidentielle !
Obligeant Macron à sortir ses blindés et la police belge à se comporter comme une force d’occupation sur son propre sol, le caractère dictatorial du Nouvel Ordre Mondial (N.O.M.) apparaît donc ainsi au grand jour et au plus grand nombre.
Faute de pouvoir cacher cette révolte qu’il ne voulait pas voir, et surtout pas, montrer, le système tente de la récupérer à travers la parole de tous ses « candidats présidentiables », d’un bout à l’autre de l’ « échiquier politique ».
« Etrangement », ou pas, en fait, tous abordent la question en prétendant que les revendications du convoi seraient un « fourre tout » supposément incompréhensible, alors que le but du système est précisément de les dissimuler et de les rendre invisibles au yeux et aux oreilles du public qui n’est pas encore éveillé aux sinistres réalités du N.O.M.
Alors que la différence positive entre le mouvement GJ ("Gilets Jaunes") et le mouvement Anti-paSS est précisément l’évidence et la permanence d’une revendication centrale qui structure toutes les autres : l’abolition complète du paSS vaccinal et de toute forme de restriction et de contrôle social prenant appui sur la pseudo-« pandémie » de Covid-19, déjà finissante en tant que simple épidémie se transformant, avec Omicron, en maladie endémique bénigne. Ce qui implique également la fin de toute forme d’obligation vaccinale ou pseudo-« vaccinale » servant de prétexte et de « support » à l’introduction d’un contrôle social généralisé, prélude à l’introduction de l’identité numérique et de la Monnaie Numérique de Banque Centrale (MNBC), actuellement déjà en essais et tests interbancaires.
Face à cette réalité vécue sur le terrain par les peuples en train de s’éveiller, du Canada à l’Australie, en passant par l’Italie, la France et bien d’autres, les « candidats présidentiables » ne peuvent que botter en touche, noyer le poisson et éviter la question qui fâche réellement, la seule qui importe, en fait : quelle est la cause profonde, la racine de la dictature pseudo-« sanitaire » mondiale, qui a tenté de s’imposer depuis deux ans déjà ?
Le fait que les divers « confinements » et blocages délibérés de l’économie n’ont ruiné, sélectivement, que ceux qui étaient déjà en position de faiblesse, mais, par contre, décuplé la richesse de ceux qui étaient déjà en position dominante, cela n’échappe plus guère à personne. Mais ce qui n’est pas encore apparent pout tout le monde, c’est que cela n’a été possible, précisément, que par le décuplement de la dette publique et privée, c’est-à-dire par la création monétaire ex-nihilo massive opérée par les Banques Centrales pour rendre possible ce Nouvel Ordre Mondial.
Le pouvoir réel du Nouvel Ordre Mondial est celui des principales Banques Centrales qui contrôlent les cinq principales zones monétaires mondiales : Dollar, Euro, Livre, Yuan, Yen.
C’est bien cette réalité qu’aucun des « candidats présidentiables » n’est capable d’affronter. C’est bien pourquoi il leur faut absolument « noyer le poisson » et dissimuler la revendication centrale du Convoi de la Liberté, celle qui structure toutes les autres et remet précisément en cause la marche inexorable du système vers le Nouvel Ordre Mondial, dont ils sont donc tous, en réalité, partie prenante, d’une manière ou d’une autre.
En effet, rompre avec le système, refuser de se soumettre au N.O.M., cela implique donc une réelle souveraineté par rapport au pouvoir banco-centraliste mondialisé. Dans le cas de la France, comme dans le cas de tous les pays européens, c’est la supposée « banque nationale », la dite « Banque de France » qui est devenue la succursale locale très officielle de la Banque Centrale Européenne (BCE) et le véritable relai du pouvoir banco-centraliste mondialisé en France.
Le tournant historique radicalement banco-centraliste du « Quoi qu’il en coûte » a clairement démontré le déplacement du pouvoir au sein même des institutions européennes : que ce soient les différents Etats, le « Parlement » européen, la Commission Européenne et en fin de compte, la « Cour de Justice Européenne » elle-même, elles ne font toutes que mettre en œuvre et/ou cautionner les directives de politique monétaire de la BCE, celles qui permettent, précisément, l’établissement du N.O.M.
Chaque peuple, chaque nation qui souhaite reprendre son destin en main, et quelle que soit l’orientation politique qu’il souhaite démocratiquement adopter, doit donc en premier lieu se libérer de la tutelle mondialiste banco-centraliste en reprenant le contrôle de la création et de la circulation monétaire sur son propre territoire. C’est, à l’évidence, la condition sine qua non de la validité du moindre discours se targuant de la plus petite parcelle d’indépendance et de liberté. Ce qui implique donc, à minima, la renationalisation, dans notre cas, de la Banque de France. Non pas seulement en terme de « propriété » comme c’est encore formellement le cas, mais bien en termes de statut et de pouvoir : celui de contrôler l’ensemble des flux monétaires, du crédit, et donc, de la création monétaire sur notre territoire, et donc d’assurer également la maîtrise de la dette publique et privée.
Cette rupture du cordon ombilical entre la BdF et la BCE, c’est la revendication et la mesure numéro un incontournable de tout programme d’alternative de Résistance Nationale et Démocratique, indépendamment de toutes les autres options idéologiques qui peuvent démocratiquement être développées sur cette base.
Or cette revendication immédiate à poser en numéro un dans une perspective de transition politique n’apparaît dans aucun des programmes de nos actuels « candidats », « présidentiables » ou non, et pour cause ! Il n’y a donc pas à se leurrer sur le fait qu’aucun d’entre eux puisse être représentatif des revendications de la Résistance ni même, simplement, du Convoi de la Liberté, tel qu’il se manifeste, actuellement, comme expression de la Résistance au N.O.M. !
Et bien évidemment, à terme, une transition politique ne se structure pas sur une revendication unique, même si elle est la clef de toutes les autres. L’élaboration d’un programme réellement démocratique dépend lui-même du fonctionnement démocratique des institutions de la Résistance et de leur pérennité par rapport aux institutions du système oppressif qui doivent disparaître pour leur laisser toute la place, comme expression d’une réelle démocratie.
C’est à cet égard qu’il est important de tirer enfin toutes les leçons de ce qu’a été l’échec, en réalité, de la politique du CNR, à la libération : le Conseil National du Crédit, qui était censé contrôler la politique financière du pays au service des idées sociales de la Résistance a très rapidement joué le jeu de la reconstitution du capital financier monopoliste. Mais à la base, déjà, les institutions populaires directement issues des Réseaux de la Résistance ont été officiellement sabordées au profit de la reconstitution du jeu politique parlementaire des partis, y incluant le PCF, qui se voyait déjà en premier et « meilleur » gérant du système, et a participé activement à ce sabordage.
C’est pourquoi l’attention nécessaire au développement d’une Résistance durable doit essentiellement se porter sur l’enracinement et le fonctionnement démocratique des Réseaux de terrain.
Luniterre
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