@Le bébé de Macon
Ce changement brusque des conditions
vitales d’existence de l’humanité et des autres espèces peuplant la
planète Terre a été enclenché par le saccage auquel a procédé
son premier prédateur qu’est l’être humain. Et nous vivons le
basculement fatal depuis que les besoins de ce prédateur insatiable
sont devenus supérieurs à ce que son environnement est en mesure de
lui offrir pour les satisfaire.
Une humanité dont les
besoins atteignent aujourd’hui en quelques mois ce que son
environnement lui offre pour les satisfaire pendant un an dans tous les domaines
(air, eau,etc.) n’est-elle pas destructrice d’elle-même ?
Une
humanité première prédatrice de son environnement jusqu’à
disparition de la majorité des espèces constituant avec elle la
biosphère, n’est-elle pas destructrice de la vie sur Terre, dont la
sienne ?
Bien sûr, quelques
représentants de cette espèce survivront toujours, mais il est probable que ce soit à la manière de ces témoins fossilisés
d’espèces disparues, ou au mieux de représentants dispersés d’une
espèce en voie d’extinction.
Reste à savoir ce dont nous serons capables pour éviter d’en arriver là, s’il en est encore temps.